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Animation pour petits
le Dimanche 28/04/2024
Sauvenière

Léo, la fabuleuse histoire de Léonard De Vinci

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Projection unique
le Lundi 29/04/2024
Caméo

This is My Moment

et rencontre Voir l'événement
Avant-première
le Mardi 07/05/2024
Sauvenière

Les Tortues

en présence de David Lambert (réalisateur) Voir l'événement
Classique
le Lundi 13/05/2024
Churchill

Profondo rosso

Présentation par Dick Tomasovic Voir l'événement
Projection unique
le Lundi 13/05/2024
Sauvenière

Irréprochables

en présence des réalisatrices Voir l'événement
Festival
le Mardi 14/05/2024
Sauvenière

Avant que les flammes ne s'éteignent

Festival Porte-Voix Voir l'événement
Concert
le Vendredi 17/05/2024
café le Parc

Nena : “LA RAÍZ”

Trio intimiste Voir l'événement

Actualités

job

Nous recrutons un·e responsable projection informatique !

Publié le : 14-07-2023

Envie d'un nouveau défi dans le monde du cinéma ? Nous recrutons un·e responsable projection & informatique
CDI • Temps plein • Liège, Namur, Bruxelles. Bienvenue aux Grignoux ! 

>> Voir l'offre

 

Concert de Guy Verlinde annulé

Publié le : 14-07-2023

L'artiste Guy Verlinde vient de nous informer qu'il est souffrant et qu'il ne pourra malheureusement pas se produire sur la scène du café le Parc demain... Le concert est donc annulé. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et vous prions de nous excuser pour le désagrément. Les demandes de remboursement des préventes peuvent se faire via l'adresse remboursement@grignoux.be.

"Close" gagne le Prix LUX du public 2023 !

Publié le : 28-06-2023

Toutes nos félicitations à Lukas Dhont qui a remporté (en plus de tous les prestigeux prix déjà méritoirement gagnés) ce mardi le Prix LUX du public, lors d'une cérémonie dans l'hémicycle du Parlement européen à Bruxelles.

Le film, coproduit par la Belgique, la France et les Pays-Bas, raconte l'histoire d'une amitié intense entre deux garçons de treize ans, Léo et Rémi.

Nous avions eu la chance, en novembre dernier, de recevoir le cinéaste gantois pour deux avant-premières de Close à Liège et à Namur.

© Photo : Dominique Houcmant - Goldo

journal

Édito du journal des Grignoux n° 304

Publié le : 24-06-2023

Ce journal que vous tenez entre vos mains, nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux, et vous aussi. Depuis plus de quarante ans, nous le confectionnons avec la certitude qu’il est cet outil indispensable au rayonnement de notre programmation et de nos activités. Mieux encore, il est le reflet de qui nous sommes et de ce que nous défendons.

Dans des textes écrits pour la grande majorité par notre équipe, nous exprimons nos émotions et le besoin de créer du lien avec vous. Sans ce support, les films et les événements n’obtiendraient certainement pas la même caisse de résonance. Si l’on s’appuie sur le nombre d’exemplaires imprimés (+/- 38.000), ils ont potentiellement la chance d’être découverts par des dizaines de milliers de lecteur·rices !

Dans un contexte où le support papier fait parfois figure de dinosaure de la communication, voire d’anomalie stratégique, où la visibilité des films d’auteur·rices se réduit comme peau de chagrin dans les médias, maintenir notre journal est à la fois une évidence et un acte de résistance que l’on est fiers de perpétuer.

À chaque fois que l’on vous croise en train de le lire attentivement dans l'une de nos brasseries, de le feuilleter rapidement dans une salle avant que le film démarre ou, tout bêtement, de le tenir en main dans la rue, cela nous réjouit. La conviction nous gagne et l’on se dit que, oui, tout cela a un sens, que ce combat de l’éditorialisation et du développement « en mode papier », nous le mènerons toujours, quels que soient les vagues, les tempêtes et, surtout, les ciels bleus sans nuages.

Ces derniers mois, nous avons entrepris une longue et complexe réflexion en interne sur la mutation progressive de notre journal. Cela a abouti à une double décision qui produit des changements importants. Elle a été prise pour des raisons stratégiques et pratiques, histoire de coller davantage avec une industrie cinématographique et des habitudes de « consommation » qui ne sont plus les mêmes depuis un certain temps.

Tout d’abord, dès ce 28 juin, nos grilles de programmation deviennent indépendantes du journal qui se concentre, lui, sur les films et les activités. Dorénavant, vous retrouverez les grilles sur notre site et notre application, par tranche de deux semaines. Des exemplaires papiers seront imprimés tous les 15 jours et mis à disposition aux caisses des cinémas. Ces grilles seront également automatiquement envoyées par mail aux personnes qui en feront la demande (inscrivez-vous ICI).

Depuis le covid, les changements qui ont secoué les pratiques de nos partenaires de la distribution de films ne nous permettent plus de programmer sereinement sur le long terme. Cette périodicité de deux semaines nous permettra de répondre aux urgences (annulation ou annonce tardive de la sortie d’un film, date de sortie modifiée comme ce fut le cas pour Asteroid City en juin…) et d’affiner les séances selon les engouements du moment, afin d’être au plus proche de ce qui se joue.

Ce premier changement va peut-être en perturber certaines ou certains parmi vous. Nous insistons sur le fait que c’est dans la volonté de vous informer le plus exactement possible, de vous présenter des grilles conformes à la réalité que nous opérons ce changement.

La fréquentation de notre site web, de notre application mobile et de nos réseaux sociaux a « explosé » ces dernières années, beaucoup de spectateur·rices préférant y rechercher les bandes annonces et les séances en ligne. Ce constat-là, nous ne pouvions pas l’ignorer non plus.

Le second changement est prévu pour septembre. Avec la parution du numéro 305, notre journal optera pour un nouveau format, dans un esprit plus magazine. Il proposera une maquette plus dynamique et une meilleure éditorialisation de la programmation. Cette nouvelle formule nous garantira une impérative réduction de nos coûts d’impression et de nos frais d’envois postaux. Une condition vitale pour la survie de notre asbl dans le contexte de crises successives actuelles (sanitaire, énergétique, économique et sociale) que nous traversons, au même titre que vous. Cette formule nous permettra également de réduire encore un peu plus notre empreinte écologique.

Cette double modification ne remettra pas en question le fondement même de nos missions, et les Grignoux resteront les Grignoux. Les films seront toujours défendus sur la durée, quel que soit leur potentiel. Chez nous, un film fragile mérite une exposition sur plusieurs semaines. Le but est de faire fonctionner le bouche-à-oreille, de vous laisser le temps de le découvrir, tout simplement aussi de respecter celles et ceux qui se sont battus pour le produire et le réaliser, pour maintenir une grande diversité dans notre offre...

Vers un avenir radieux (Il sol dell'avvenire), c’est le merveilleux titre du nouveau film de Nanni Moretti (en sortie le 28 juin), l’un de nos grands coups de cœur de ce journal. Nous ne pouvions rêver mieux pour lancer cette période estivale que cette balade romaine en trottinette, lumineuse, drôle et légèrement mélancolique.

Le 30 août, nous clôturerons cette programmation d'été avec la sortie d’Anatomie d’une chute de Justine Triet, méritoirement récompensé de la Palme d’Or à Cannes en mai dernier. Un précis de mise en scène et d’écriture scénaristique doublé d’une magnifique interprétation qui nous a complètement bluffés. Un film de procès qui renouvelle le genre, rigoureux mais accessible car limpide et émouvant, et pour lequel, on l’espère, le succès public sera au rendez-vous. À Cannes, lorsqu’elle a pris la parole pour recevoir sa Palme d’Or, Justine Triet a tenu un discours militant très fort. Loin des poncifs faciles, elle a assumé des paroles chargées de convictions politiques et artistiques, notamment contre la marchandisation de la culture, ce que nous défendons à 100 %.

Entre ces deux titres majeurs, l’Été des Grignoux vous propose une fameuse sélection étalée sur neuf semaines. Prenez le temps de parcourir les pages de ce journal et de faire vos choix parmi tous ces classiques *, dessins animés pour les enfants, blockbusters * américains, films d’auteur·rices, séances en plein air, concerts et autres soirées associatives qui, dans leur abondante diversité, disent la promesse d’un été enrichissant, divertissant et espérons-le, radieux. Surtout, profitez-en bien !

Les Grignoux

 

* À noter : Nos salles principales sont désormais équipées d’un projecteur laser et d’un système son 7.1. Les films estampillés 4K y sont donc proposés dans cette qualité.

 

 

Offre d'emploi : un·e barman·aid expérimenté·e du 15 au 30 juillet 2023

Publié le : 22-06-2023

Nous recrutons un·e barman·aid expérimenté·e du 15 au 30 juillet 2023

CDD du 15 au 30 juillet 2023 • temps plein • Liège

>> Voir l'offre

Offre d'emploi : Un·e barman·aid pour la brasserie Sauvenière et le café le Parc

Publié le : 22-06-2023

Nous recrutons un·e barman·aid pour la brasserie Sauvenière et le café le Parc !

Contrat de remplacement, à partir du 1er juillet 2023 • 3/4 temps (28h30/sem) • Liège

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Offre d'emploi : un·e cuisinier·ère à la brasserie Sauvenière

Publié le : 22-06-2023

Nous recrutons un·e cuisinier·ère à la brasserie Sauvenière !

Du 1er juillet au 30 septembre 2023 • 35h/semaine • Pas de service coupé

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Zoom

Soutien à la revue Tchak !

Publié le : 19-06-2023

Les ami·e·s de Tchak! La revue paysanne et citoyenne qui tranche sont des partenaires fidèles de nos activités qui tournent autour des questions de l'alimentation de qualité et de l'agriculture durable. Les Grignoux sont également membres de cette coopérative de presse... C'est donc assez naturel pour nous de vous vous inciter à lire cette revue (elle est disponible dans nos lieux HoReCa) mais aussi et surtout à vous abonner ! Nous participons donc à ce challenge "Ramène ton abonné·e !" durant cet été... 

>> Soutenir Tchak!

Vopus pouvez également rejoindre la revue sur Facebook et Instagram, notamment.

journal

Édito du journal des Grignoux n°303

Publié le : 17-05-2023

Quand on sort de la salle, après la vision d’un film, quand on retrouve la vie « normale », on demeure un moment dans un état de flottement, les fils de notre pensée encore reliés à celui du film. Cet agréable vertige émotionnel est ce privilège particulier que seule la découverte d’un film en salle procure, dessinant ce dialogue imaginaire que nous entretenons intimement avec l’œuvre.

Des images nous restent en tête plus que d’autres : une séquence en particulier, le geste d’un·e comédien·ne, un mouvement de caméra. Ou encore quelques lignes écrites sur un fond noir, comme sur ce carton extrait de Sur l’Adamant, le documentaire de Nicolas Philibert sur le quotidien d’une institution psychiatrique parisienne : « Dans un monde où penser se réduit si souvent à cocher des cases, et où l’accueil du singulier est de plus en plus écrasé, il y a encore des lieux qui ne cèdent pas, qui tentent de maintenir vivante la fonction poétique de l’homme et du langage. Jusqu’à quand ? »

La portée politique de cette réflexion donne au film une envergure encore plus grande qui dépasse de loin le cas particulier de l’institution médicale. C’est une forme de piqûre de rappel qui résonne avec la crise que traversent nos sociétés. Son questionnement final, ce « jusqu’à quand ? » brutal, en forme de couperet, exprime l’idée que rien n’est jamais acquis. Tout tient à peu de chose (à un manque de vigilance ou de mobilisation, parfois) et la Culture, cet espace fondamental de libertés pour le maintien de nos démocraties et l’émancipation de toutes et tous, en sait quelque chose depuis la période Covid.

Récemment, les médias ont évoqué le projet d’une réforme fiscale en Belgique avec une hausse, notamment, de la TVA de 6 à 9 % sur les livres. Inutile de préciser que cela aurait des conséquences désastreuses sur un secteur qui, comme toutes ses autres composantes, reste fragile sur ses bases. On parle du livre aujourd’hui, mais qu’en sera-t-il demain du ticket de cinéma ? Nous restons vigilants et prêts à réagir.

Aux Grignoux, nous avons toujours réfléchi à des formules attractives au niveau de la billetterie afin de maintenir nos salles accessibles à toutes et tous, et c’est encore particulièrement le cas dans le contexte socio-économique actuel. Malheureusement, comme vous le savez déjà, l’inflation nous oblige à revoir nos tarifs à la hausse. Heureusement, pour compenser cette augmentation tarifaire, nous maintenons des formules d’abonnements avantageuses, notamment avec une belle nouveauté, car nous rejoignons une initiative lancée il y a quelques temps en Belgique par les cinémas indépendants bruxellois : le Pass Cineville.

À partir de ce 17 mai, avec un abonnement personnel d’un montant d'une vingtaine d'euros par mois, vous pourrez aller au cinéma en accès illimité dans nos salles de Liège et Namur (juste au moment, en plus, où elles s’équipent de nouveau matériel technique comme de projecteurs laser et de systèmes son 7.1.), ainsi que dans tous les autres cinémas de ce réseau. Secrètement, on imagine déjà un brassage des spectateur·rices des salles membres et, à travers lui, une manière nouvelle et dynamique de faire circuler le bouche-à-oreille autour des films… Avec votre Pass Cineville, vous ne vous contentez donc pas seulement de satisfaire votre passion pour le cinéma à moindre coût, vous soutenez également les cinéastes et cinémas indépendants, au détriment (qui sait ?) de plateformes américaines bien peu regardantes sur la valeur artistique et culturelle des choses (doux euphémisme). Ce Pass Cineville est aussi un effet marquant des liens de plus en plus forts que nous entretenons avec les salles art et essai soutenues par le Centre du Cinéma en FWB. Les mobilisations Standing for Culture et Nous restons ouverts ! lancées au moment de la crise Covid furent déjà l’occasion pour nous de faire entendre notre voix, celle de lieux culturels vivants, engagés, proches de ses spectateur·rice·s et définitivement essentiels.

Le Festival de Cannes a aussi livré son programme ! Jeanne du Barry, L’Amour et les forêts et Asteroid City : trois gros calibres de la sélection officielle sont déjà présents dans ce programme, en attendant la suite, dès fin juin avec le film de Nanni Moretti. Nous en profitons aussi pour féliciter les réalisatrices, réalisateurs, productrices et producteurs belges dont les cinq (oui, cinq !) films font partie de la sélection.

Notre cinéma joue dans la cour des grands depuis un certain temps maintenant. Il fait événement comme n’importe quel autre film et, surtout, il attire du monde en salle. En avril, lors du bilan du Centre du Cinéma de la FWB, la bonne santé de la fréquentation des films d’initiative belge francophone a été soulignée. Dans le trio de tête des entrées en Belgique, on retrouve Tori et Lokita, Nobody Has to Know et, cocorico, Yuku et la fleur de l’Himalaya, soutenu par notre structure du Parc Distribution !

Comme tous les mois, le cinéma belge sera encore bien valorisé dans sa diversité au sein de nos salles. Parmi les fictions, nous épinglons la sortie d’un premier film poétique, plein de fureur, sur la jeunesse en crise, Le Paradis, d’un jeune cinéaste à suivre de près, Zeno Graton. Habib, la grande aventure marque le retour de Benoît Mariage avec une comédie sociale et surréaliste. Rendez-vous au Caméo le 6 juin pour une avant-première en présence de l’équipe du film. Le documentaire de Coline Grando, Le Balai libéré, sort en salles le 17 mai. Un film important qui donne la parole aux travailleur·ses du nettoyage. Dans le cadre du cycle mensuel construit avec ImagéSanté, nous vous proposerons de découvrir Une vie comme une autre, un premier documentaire de Faustine Cros produit par une excellente structure liégeoise, Dérives, qui révèle intimement les sacrifices, souvent occultés, qui accompagnent le rôle de mère. Parce que c’est un genre qu’il est important de mettre aussi en lumière, surtout quand il est aux mains d’étudiants, le court-métrage fera l’objet d’une séance coups de cœur le 27 juin au Caméo, dédiée aux films de fin d’études de l’HEAJ.

Films de Cannes, films de Belgique et d’ailleurs, avant-premières, soirées associatives, fictions, documentaires, courts métrages, classiques, concerts : ce journal fourmille à nouveau de films et d’activités qui, à leur manière maintiennent vivante la fonction poétique de la Culture.

Décidément, ce Pass Cineville ne pouvait pas arriver à meilleur moment. Profitez-en bien !

Les Grignoux

Jean-Pierre Pécasse s'est éteint

Publié le : 12-05-2023

Jean-Pierre Pécasse s’est éteint ce jeudi 11 mai 2023. Il était de la « bande des cinq » fondateurs des Grignoux et avait tout particulièrement pris en charge la conception du journal (L’Inédit, devenu le journal des Grignoux) et le Parc Distribution, tout en étant une figure marquante de l’animation de soirées. C’est grâce à lui que les petits ont pu découvrir dans nos salles Les Trois Brigands ou Le Bonhomme de neige, par exemple. C’est lui qui a fait entrer aux Grignoux les « anime » du studio Ghibli notamment. Sa curiosité insatiable lui a permis de faire découvrir plus d’une pépite à nos spectateurs.

Homme de conviction, il possédait aussi un humour à froid ravageur, et sa discrétion, sa modestie cachaient une volonté de fer.

Face à un deuil frappant les Grignoux, il aurait été le premier à se relever, discrètement, et à reprendre son travail en silence. Nous allons donc suivre son exemple. Mais c’est le coeur bien lourd que nous allons continuer comme il l’aurait fait… 

Cérémonie d'hommage ouverte à toutes et tous le mercredi 17 mai à 11 heures au cinéma Le Parc

À QUOI ÇA SERT LA MORT ?

Toute solo ta madame, m'dit qu't'as vu l'fossoyeur
Que tu as rendu l'âme et que t'arrêtes ton cœur
Même qu'on t'coupe des morceaux parce que t'as de beaux restes
Pour faire du renouveau chez les entier-ou-presque.

T'as pété ta chaudière pour la dernière dernière séance
Mais j'ai pas d'savoir faire dans la condoléance
À quoi ça sert la mort, si t'es en bonne santé
T'as usé les efforts pour pas y arriver
À quoi sert de mourir quand y a pas eu d'excès
Et comme ça sans prévenir tu fais l'coup du décès
Pourtant tu n'as jamais brûlé par les deux bouts
Pas l'ombre d'une fumée pour t'encrasser le mou.

Et pourquoi trépasser quand tu fabriques c'qui faut
Pour pas te faire faucher dans ton dernier dodo
Tu casses ta pipe mon vieux, que t'es même pas vieillard
Et c'est peut être tant mieux, tu s'ras jamais gâteux
Bordel encore un deuil ça m'fout tout un bazar
Et du brouillard dans l'œil de voir ton corbillard

Michel Feilner