Pas de séances programmées pour ce film dans nos salles pour l'instant.
Quinze ans après le dernier opus, James Mangold ressuscite la saga de Steven Spielberg incarnée par le toujours aussi fringant Harrison Ford. Un film qui agit comme une madeleine de Proust, nostalgique dans son esprit, mais très moderne dans son action
Le film démarre en 1939, époque des trois premiers films de Steven Spielberg, et nous plonge dans un train rempli de soldats nazis. À l’intérieur, l’archéologue Indiana Jones et son acolyte Basil tentent de récupérer un trésor dérobé par les Allemands : le cadran d’Archimède, un appareil qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. Après une course poursuite légendaire avec l’officier Jürgen Voller (Mads Mikkelsen), Jones parvient à s’enfuir n’emportant avec lui qu’une seule partie du cadran… Cette première scène pleine de rebondissements a pour mérite de faire renaître au sens propre comme au figuré le héros des années 1980. Grâce aux prouesses du numérique, c’est en effet un Harrison Ford rajeuni de quarante ans – de manière tout à fait bluffante – qui apparaît sur l’écran. La séquence suivante le découvre quelques années plus tard allongé dans son divan, plus tout aussi vaillant et visiblement très énervé par ses jeunes voisins fêtant les premiers pas de l’homme sur la Lune. Nous sommes en 1969 et l’archéologue s’apprête à prendre sa retraite. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge), qui est à la recherche du fameux cadran. En arnaqueuse accomplie, celle-ci vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée…
Comme ce fut le cas avec Top Gun : Maverick l’été dernier, voilà un film qui allie parfaitement nostalgie du passé (les vrais fans de la saga s’amuseront à reconnaître les références) et performances visuelles contemporaines. Les films d’action et d’aventure ont bien évolué depuis les années 1980 et il y a quelque chose de profondément émouvant à observer un acteur de la trempe d'Harrison Ford (aujourd’hui âgé de 80 ans) mettre en scène le salut d’un de ses personnages phares. Aussi puissantes que soient les nouvelles technologies dans l’industrie du cinéma, les films auront toujours besoin de grands acteurs (et grandes actrices) pour faire perdurer la mythologie qui les nourrit. C’est aussi un peu de ça dont nous parle ce Cadran de la Destinée.
ALICIA DEL PUPPO, les Grignoux
Nos salles principales sont désormais équipées d’un projecteur laser et d’un système son 7.1. Ce film y est donc proposé dans cette qualité.
>> À partir de sa date de sortie (voir fiche technique ci-dessus), vous pouvez considérer que ce film sera visible au minimum durant 3 à 4 semaines dans les salles des Grignoux.
