mode de vie
gag
apparence
Goffman Erving
sociologie
La famille Arpel habite une villa ultra-moderne équipée des derniers raffinement de l’électroménager et de l’automatisation. Mais leur fils, le petit Gérard, s’ennuie dans cet univers hyper-sophistiqué. Heureusement, quand son oncle vient le chercher à la sortie de l’école, c’est la rigolade assurée, la balade en solex dans les quartiers populaires, un grand bol d’air frais. C’est que Monsieur Hulot est un sacré gaillard, farfelu et naïf,dont la vie simple contraste avec l’esbroufe et le tape-à-l’œil que les parents de Gérad affectionnent.
Jacques Tati est un redoutable observateur des petites manies et des travers de ses contemporains. Son film nous montre, avec beaucoup d’humour, les hommes se dépêtrer maladroitement dans un univers d’automatisation, mais aussi avec beaucoup de tendresse, les petits marchés, les différends qui se règlent au bistrot, les chiens errants qui débauchent les « chiens de bonne famille ».
Dans Mon oncle, Tati présente deux univers, l'un moderne, froid et prétentieux et l'autre vieillot, convivial et sans avenir, dans lesquels évoluent le jeune garçon et son oncle, Monsieur Hulot.
Le dossier montre comment ce procédé d'opposition constitue une source de gags mais aussi une forme de critique sociale. Les grandes caractéristiques du cinéma de Tati se dégagent également de cette analyse.
Comme le film offre un « matériel d'observation ethnographique » intéressant, la deuxième partie du dossier propose une approche sociologique de la communication non-verbale. Ce chapitre montre combien les relations entre les personnes sont sous-tendues par toutes sortes d'intentions implicites.
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