Jeunesse, résistance et jazz, voici les éléments de ce très beau film des années 1990 qui révéla l’acteur Christian Bale
Hambourg, 1939. L’Allemagne sombre dans le fanatisme nazi. Séduite par la facilité des arguments, les solutions simplistes et radicales, la jeunesse germanique s’enrôle à tour de bras au sein des dangereuses J4, les « Jeunesses hitlériennes ». Thomas (Christian Bale), Peter (Robert Sean Leonard) et Arvid (Frank Whaley) ne jurent, eux, que par le swing et la culture anglo-saxonne. Ils écoutent Count Basie, Django Reinhardt, Benny Goodman et dansent avec frénésie sur les rythmes qu’ils aiment. Leur mépris pour les J4 est sans bornes, et pourtant, Peter, à la suite d’une blague stupide faite à un membre de la Gestapo, est inquiété par la police. Afin d’éviter tout ennui, on lui conseille fortement d’intégrer les J4… Par soutien, Thomas décide de le suivre, mais les deux jeunes hommes sont loin d’imaginer l’expérience qu’ils s’apprêtent à vivre.
En plus d’offrir un nouvel aperçu de la Seconde Guerre mondiale en montrant l’embrigadement d’une jeunesse qui se pensait libre et protégée, Swing kids fait la part belle à la musique et à la danse comme objets de résistance.