Jalil Lespert (Yves Saint-Laurent) repasse derrière la caméra avec cette adaptation du vaudeville de Feydeau. Avec Guillaume Gallienne et Dany Boon en têtes d’affiche, ce Dindon risque fort d’être l’incontournable comédie française de cet automne
La bande-annonce fait la part belle à un kitsch assumé et pop, et aux répliques qui fusent avec gourmandise, du théâtre de boulevard dépoussiéré. Une histoire d’amant(s) dans le placard, de séducteurs de pacotille, de Casanova du dimanche, de quiproquos rocambolesques. On suit les (més)aventures de Monsieur de Pontagnac (Guillaume Gallienne, aussi au scénario), qui vient d’avoir un coup de foudre pour une jolie jeune femme. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que celle-ci n’est autre que Victoire (Alice Pol), la femme d’un de ses amis, Vatelin (Dany Boon).
Et si le notaire Vatelin le prend plutôt bien, Victoire, elle, n’est pas si simple à manipuler (encore bien !). Surtout, cette histoire a lancé dans leur société un sujet – et un petit jeu étonnant –autour de la fidélité des uns et des autres. Alors, quand entrent dans l’arène Rediop (Ahmed Sylla), soupirant de Victoire, et Suzy, ancienne flamme de Vatelin, le jeu se corse encore.