On l’attendait à Cannes (où il a présenté entre autres Two lovers et La nuit nous appartient), c’est finalement à Venise que sera montré le nouveau film de James Gray, vertigineux thriller spatial porté par Brad Pitt
La part de mystère qui entoure Ad astra ne fait bien évidemment qu’ajouter à notre curiosité. Il faut dire qu’il y a de quoi : l’immense James Gray aux manettes, un thriller spatial avec un petit côté space opera, une planète Terre pas au mieux de sa forme, des courses poursuites en paysage lunaire… Le tout servi par un Brad Pitt en mode réunion de famille intergalactique : il doit retrouver son père (incarné par Tommy Lee Jones) qu’il pensait mort dans une mission spatiale mais qui semble bien vivant, potentiellement en train de commettre des vilenies aux confins du système solaire. Projet pharaonique à gestation lente, c’est peu de dire que les premières images, fascinantes, semblent à la hauteur des attentes sur la qualité du film, dont l’intrigue s’attaque à rien de moins que la place de l’homme dans l’univers.
LES GRIGNOUX