Les documentaires sur l’état inquiétant de notre planète ont été nombreux ces dernières années. Mais tous ont leur importance face à l’urgence d’éveiller les consciences....
... Le dernier en lice s’inscrit dans cette démarche, mais en misant cette fois sur la beauté et sur la richesse de notre fragile vaisseau.
Devant la caméra de la réalisatrice Iolande Cadrin-Rossignol, ils sont une douzaine de personnalités à défiler, toutes de divers horizons et ayant en commun leur implication dans la sauvegarde de l’environnement. Au premier rang, le réputé astrophysicien Hubert Reeves, mais également l’océanographe américaine Edith Widder, le philosophe et sociologue français Frédéric Lenoir, le conservateur du Jardin botanique de Montréal Michel Labrecque, le « cinéaste des profondeurs » Mario Cyr, et le bassiste des Cowboys Fringants, également professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec, Jérôme Dupras.
À tour de rôle, ces intervenants exposent leurs craintes face à la dégradation des écosystèmes, mais aussi devant l’importance pour l’espèce humaine de ne plus regarder la nature du haut de son piédestal. Le documentaire séduit par son approche humaniste. Au message apocalyptique, son auteure préfère faire appel à l’intelligence du cœur devant les merveilles qui risquent de disparaître si chacun garde la tête dans le sable.