En illustrant le phénomène des thérapies de conversion, Rien à guérir nous rappelle l’importance de la réflexion et de l’éducation permanente sur la question des droits des minorités
Ils s’appellent Mehdi, Jean-Philippe, Khadija, Fabienne ou Dan. Ils ont entre 18 et 58 ans. Leur point commun : on a voulu les « guérir » de leur homosexualité. Que ce soit pendant quelques mois ou dix ans, au sein de leur famille ou auprès de professionnels de la santé, ils nous racontent leurs histoires faites de séances d’exorcisme ou de « thérapies comportementales » dans la Belgique du 21e siècle.