Pas de séances programmées pour ce film dans nos salles pour l'instant.
Dans ce thriller écologique inspiré de faits réels, Pierre Jolivet revient sur le désastre environnemental qui touche les côtes bretonnes envahies par les algues vertes, ce fléau à l’origine du décès de trois hommes…
Le film suit ainsi les investigations menées par Inès Léraud, une journaliste intriguée par ces morts suspectes que les autorités locales, les grands syndicats agricoles et les agriculteurs eux-mêmes s’ingénient à attribuer à d’autres facteurs par crainte du scandale et de ses conséquences économiques. Tous ont en effet un intérêt à étouffer la dangerosité de ce végétal marin, dont la prolifération dans certaines baies s’explique par la forte présence de nitrates issues des engrais agricoles et des déjections des animaux élevés industriellement. Nourries par ces nitrates dont les excédents sont emportés vers la mer par les fleuves côtiers, ces algues vertes s’accumulent sur les plages au gré des marées, où elles se décomposent ensuite en dégageant du sulfure d’hydrogène, un gaz très toxique susceptible de tuer en quelques minutes.
Perçue par les uns comme une menace pour le tourisme local, et par les autres comme un frein à une position concurrentielle sur le marché mondial ou encore un risque de perdre son gagne-pain, la mise au jour de la responsabilité des algues vertes dans les décès survenus fait ainsi l’objet d’une véritable omerta que la jeune journaliste aura bien du mal à contrer, elle-même victime de pressions diverses et d’intimidations permanentes qui lui font parfois craindre pour sa vie.
Adapté de la bande dessinée d’Inès Léraud publiée en 2019 sous le titre Les Algues vertes, l’histoire interdite, le film de Pierre Jolivet dénonce ainsi, avec force conviction, les menaces sanitaires que font peser sur le monde vivant l’agriculture intensive et l’élevage industriel. Un film sincère et engagé qui ne peut que nous interpeller…
LES GRIGNOUX
>> À partir de sa date de sortie (voir fiche technique ci-dessus), vous pouvez considérer que ce film sera visible au minimum durant 3 à 4 semaines dans les salles des Grignoux.
