En deuil de sa mère, Sam, un adolescent rebelle, est renvoyé de son école en Nouvelle-Zélande. Son père l’oblige à s’occuper de sa grand-mère, Ruth, femme rigide et alcoolique, rivée à un fauteuil roulant. Rompant avec sa solitude et sa tristesse, Ruth va s’illuminer et redonner le goût de vivre à Sam
« Certaines familles ne sont composées que d’étrangers », dit l’affiche de Juniper. Puisant dans sa propre histoire familiale, le réalisateur néo-zélandais Matthew Saville signe un premier long métrage touchant, même si assez convenu. Une belle rencontre entre deux âmes blessées, deux solitudes qui vont se reconnaître dans leur peine et leur chagrin.
Sam et Ruth n’ont rien en commun à première vue. L’adolescent tourmenté aux idées suicidaires et la vieille femme autoritaire qui noie ses émotions dans des pichets de gin doivent donc s’apprivoiser, avant de se reconnaître et former ce qui ressemble à une vraie famille.
Outre les très beaux paysages de la campagne néo-zélandaise, Juniper vaut aussi le visionnement pour la performance de Charlotte Rampling, cette grande actrice au statut d’icône du cinéma dont le regard est toujours aussi pénétrant, troublant. Son jeu tout en délicatesse, en intériorité, sert parfaitement le personnage mystérieux de Ruth.
>> À partir de sa date de sortie (voir fiche technique ci-dessus), vous pouvez considérer que ce film sera visible au minimum durant 3 à 4 semaines dans les salles des Grignoux.