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C’est l’un des films français les plus attendus de ce début d’année, le cinquième en prises de vues réelles tiré de la célèbre BD de René Goscinny et Albert Uderzo. Un grand récit d’aventures divertissant, destiné à toute la famille, visuellement ambitieux et à l’humour décalé, forcément !
Nous sommes en 50 avant J.-C. L’impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’État fomenté par Deng Tsin Quin, un prince félon. Aidée par Graindemaïs, le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han, la princesse Fu Yi, fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide aux deux valeureux guerriers Astérix et Obélix, dotés d’une force surhumaine grâce à leur potion magique. Nos deux inséparables Gaulois acceptent bien sûr de venir en aide à la princesse pour sauver sa mère et libérer son pays. Et les voici tous en route pour une grande aventure vers la Chine. Mais César et sa puissante armée, toujours en soif de conquêtes, ont eux aussi pris la direction de l’Empire du Milieu… Devant et derrière la caméra, Guillaume Canet-Astérix s’approprie l’univers irrévérencieux et décalé de René Goscinny et Albert Uderzo. Il se base cette fois-ci sur une histoire totalement inédite et offre à Gilles Lellouche l’honneur d’enfiler le costume d’Obélix, tous les deux incarnant de façon très convaincante les célèbres et inséparables Gaulois accros à la potion magique qui donne plus que des ailes à celui qui l’ingurgite.
Avec un sens maîtrisé de l’efficacité, Guillaume Canet réalise un film spectaculaire pour petits et grands, résolument survitaminé (la potion magique – on y revient – forcément, ça aide), aux décors et costumes somptueux. Le film fait le plein de gags burlesques, s’amuse avec les références au cinéma de kung-fu, met en scène de façon assez épique des combats homériques où les personnages volent dans tous les sens… comme dans une planche de BD. Dans cette aventure en perpétuel mouvement, les répliques fusent et les stars défilent, de José Garcia à Angèle, en passant par Jonathan Coen et Orelsan. Aucun temps morts, tout est spectacle.
LES GRIGNOUX
