Passions, crimes, trahisons… Après M. et Mme Adelman et La Belle Époque, Nicolas Bedos tourne en dérision le monde cruel de l’argent roi et nous livre une nouvelle fresque sentimentale, menée par Pierre Niney et Isabelle Adjani
Adrien, un séduisant danseur à la carrière brisée par un accident de moto, dilapide sa jeunesse dans l’oisiveté de la Côte d’Azur, entretenu par Martha, une ancienne gloire du cinéma. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre Margot, fascinante créature qui vit d’arnaques et de manipulations amoureuses. Ensemble, ils vont fantasmer une vie meilleure et mettre en place un stratagème diabolique, une mascarade sentimentale. Sont-ils prêts à tout pour s’offrir une vie de rêve, quitte à sacrifier celle d’une ancienne gloire du cinéma et d’un agent immobilier ?
« Les toutes premières femmes dont je suis tombé amoureux sont des héroïnes de films noirs. Je pense notamment à L’Enfer de Chabrol, Casino, Gilda ou La Dame de Shanghai. Dans des genres différents, j’ai fait chacun de mes films pour qu’ils s’adressent au jeune adolescent que j’étais, fasciné par les femmes complexes. Je lui ai beaucoup parlé d’amour, là j’essaie de provoquer son désir. Cela ne veut pas dire que je n’aime pas les personnages de Mascarade, au contraire, mais je les ai placés dans des situations cruelles. Il n’y en a pas un dont on peut réellement envier le sort. Ils s’aiment toujours trop tard ou trop tôt. En tant qu’auteur, mon plaisir et ma souffrance ont été de faire tourner ce petit manège de trahisons, au son d’une mélodie que j’espère entêtante. »
Nicolas Bedos, réalisateur