Medias
Journal & grilles Appli mobile Newsletters Galeries photos
Medias
Journal des Grignoux en PDF + archives Chargez notre appli mobile S’inscrire à nos newsletters Nos galeries photos
Fermer la page Acheter ce dossier

Extrait du dossier pédagogique
réalisé par Les Grignoux et consacré au film
Un sac de billes
de Christian Duguay
France, 2016, 1h53

On trouvera ici un extrait du dossier pédagogique consacré au film Un sac de billes. Ce dossier pédagogique s'adresse aux enseignants du primaire et du début du secondaire qui verront ce film avec des élèves entre 9 et 14 ans environ, ainsi qu'aux animateurs en éducation permanente qui s'adressent à un large public intéressé par la problématique évoquée.
Ce dossier pédagogique consacré à Un sac de billes propose plusieurs animations à mettre en œuvre avec les jeunes spectateurs rapidement après la projection. L'on suggère de revenir, après un premier échange d'impressions, sur un certain nombre d'événements du film pour en améliorer éventuellement la compréhension. L'on prolongera cette première analyse par une réflexion sur la différence entre l'enfance et l'âge adulte, frontière qui est précisément mise en question dans le récit de Joseph Joffo.
L'on reviendra ensuite sur le contexte historique évoqué directement ou indirectement.
Une dernière animation sera consacrée au travail de mise en scène cinématographique et plus spécifiquement au travail sur la lumière.

L'extrait ci-dessous revient sur une série de séquences du film qui peuvent poser des problèmes de compréhension aux jeunes spectateurs ou aux spectateurs moins avertis.

Comprendre le film

La première animation (non reproduite sur cette page web) devrait avoir permis aux spectateurs d'exprimer leurs impressions immédiates par rapport au film Un sac de billes. Mais elle aura peut-être également déjà révélé certains problèmes ou certaines différences de compréhension ou d'interprétation. Même si un film comme Un sac de billes pose apparemment peu de problèmes de compréhension, certaines scènes rapidement mises en scène, certaines allusions notamment historiques, certains événements peu commentés peuvent avoir échappé à des spectateurs, notamment les plus jeunes.

Il est donc nécessaire de revenir sur la vision pour expliciter les éléments du film qui méritent une réflexion un peu plus approfondie. L'on propose de soumettre aux participants une série de scènes qui sont reprises dans l'encadré de la page suivante et présentées dans l'ordre chronologique : pour chacune d'entre elles, il s'agira d'expliquer le sens des événements représentés. Les participants devraient donc répondre à des questions comme :

  • Que doit-on comprendre dans cette scène ? Comment doit-on comprendre cette scène ? Qu'est-ce que cette scène signifie ?
  • Que veut dire le personnage ? Pourquoi affirme-t-il cela ? (si des propos sont rapportés dans la séquence en cause)
  • À quoi est-il fait allusion dans cette séquence ? À quels événements historiques fait-on éventuellement référence ?
  • Que se passe-t-il dans cette scène qui n'est pas réellement dit ? Qu'est-ce qui est sous-entendu ?
  • Qui sont les personnes intervenant dans cette scène ? Quel est leur rôle, leur fonction, leur appartenance ?

L'on procédera par exemple en deux grandes étapes :
• Les participants sont répartis en petits groupes de trois ou quatre personnes : chaque groupe reçoit trois, quatre ou cinq scènes du film à expliquer (chaque groupe reçoit bien sûr des séquences différentes de celles des autres groupes de façon à ce que l'ensemble des séquences fasse l'objet d'une analyse par l'un ou l'autre groupe). Il s'agit donc d'une phase de réflexion collective.
• Chaque participant est ensuite invité à commenter plus particulièrement une des scènes qui lui aura été soumise (en rappelant bien sûr d'abord le contenu de la séquence commentée). Il s'agira alors d'un exercice d'expression orale individuel devant les autres participants. Ces commentaires seront relativement brefs et il devrait être possible de passer en revue l'ensemble des séquences proposées.

Quelques scènes du film
Un sac de billes de Christian Duguay à commenter

Voici une série de scènes du film Un sac de billes. Comment comprenez-vous ces scènes ? Comment les interprétez-vous ?

  1. « Tout est pareil mais tout a l'air plus petit. »
  2. L'instituteur parle de la « supériorité technique allemande » mais surtout du « moral du peuple allemand » qui expliquerait sa victoire.
  3. Jo et son frère se placent devant la vitrine du salon de leur père. Deux soldats allemands viennent se faire raser.
  4. Les Allemands imposent le port de l'étoile jaune. Jo demande à son père : « Tu crois qu'ils se vengent parce qu'on les a embêtés au salon ? »
  5. À l'école, on accuse Jo et son frère d'être des « youpins » et d'avoir « crucifié le petit Jésus ».
  6. Après l'école, Zérati, un petit gamin, échange l'étoile jaune de Jo contre un sac de billes. Jo lui dit : « Ce n'est pas qu'une étoile, c'est aussi une cible ».
  7. À la maison, le père de Jo parle de Papi Jacob et des pogroms en Russie.
  8. Le père annonce aux enfants qu'ils vont devoir passer en « zone libre ».
  9. Jo et son frère partent en train : lors d'un arrêt en gare, des soldats allemands vérifient les papiers et arrêtent notamment une vieille femme.
  10. Au restaurant du village, il y a plein de monde.
  11. Un type à vélo propose à Jo et à son frère de les faire passer en zone libre pour 1000 francs.
  12. La nuit, Jo et son frère voient passer un camion avec des soldats allemands qui inspectent les fourrés.
  13. En zone libre, Jo et son frère évitent les grands routes. Certaines personnes les prennent en camion, mais « tout le monde avait peur ».
  14. À Nice où arrivent Jo et son frère, il y a des soldats italiens.
  15. Jo fait du commerce avec des soldats italiens.
  16. On annonce que Mussolini a été arrêté : « Ça veut dire que les Allemands arrivent ».
  17. La famille Joffo doit à nouveau se séparer. Jo et son frère seront hébergés à la « Moisson Nouvelle ». On leur dit : « Il n'y a pas de Juifs ici. »
  18. Jo et son frère partent à Nice dans un petit camion. Le chauffeur s'arrête et dit qu'il revient dans un instant. Mais il ne revient pas.
  19. Jo et son frère sont arrêtés par les Allemands et se retrouvent à l'hôtel Excelsior à Nice qui est rempli de monde.
  20. Interrogés par les Allemands, Jo et son frère prétendent qu'ils sont nés à Alger et catholiques.
  21. Jo et son frère doivent subir un examen médical. Ils prétendent qu'ils ont été opérés à cause d'adhérences.
  22. Resté seul à l'hôtel Excelsior, Jo est malade : il a une méningite. Le médecin lui dira qu'il doit tenir sa vie serrée dans son poing comme il tient sa bille.
  23. Toujours prisonniers, Jo et son frère, qui ont été envoyés cueillir des tomates dans le jardin, sont tentés de s'enfuir.
  24. La nuit, Jo et son frère sont appelés au téléphone : leur mère leur apprend que leur père « souffre de la même maladie que vous ».
  25. Réfugié dans un village de Haute-Savoie, Jo est engagé par le libraire pour distribuer des journaux dont La Gerbe.
  26. Au restaurant où il travaille, le frère de Jo écoute la radio anglaise.
  27. Des miliciens surgissent au restaurant et arrêtent des personnes. Jo est chargé de transmettre un message à « Monsieur Jean ». Plus tard, des miliciens abattront des résistants faits prisonniers.
  28. Jo et Françoise voient deux avions survoler le village en rase-mottes.
  29. La nuit, on jette un pavé dans la vitrine du libraire.
  30. À la Libération, Jo prétend que le libraire l'a caché alors qu'il est Juif. Puis, sur la table, il crie plusieurs fois : « Je suis juif! Je suis juif! Je suis juif! »
  31. Jo revient finalement à Paris. Il demande ce qu'est devenu son papa. On n'entend pas la réponse.
  32. La dernière image du film montre la bille de Jo qui roule sur le sol.

photo du film

Commentaires

On trouvera ici quelques brefs commentaires des séquences proposées que l'enseignant ou l'animateur pourra éventuellement utiliser pour guider la réflexion des participants.

1. « Tout est pareil mais tout a l'air plus petit. »

L'interprétation de cette phrase est sans doute facile : ce ne sont pas les rues de Paris qui sont devenues plus petites, mais c'est Jo qui a grandi. Il n'est plus un enfant, et le quartier qui lui apparaissait immense, notamment parce qu'il n'avait jamais quitté Paris, lui semble effectivement plus petit.

2. L'instituteur parle de la « supériorité technique allemande » mais surtout du « moral du peuple allemand » qui expliquerait sa victoire.

La victoire allemande sur la France en juin 40 a été interprétée par les nazis (mais aussi par de nombreux Français) comme l'effet non pas seulement d'une supériorité militaire — meilleurs chars, meilleurs avions, meilleure stratégie… — mais surtout d'une supériorité morale : les Allemands auraient été plus forts, plus courageux, plus volontaires, plus audacieux que les Français plus ou moins lâches, avachis, pacifistes, individualistes, égoïstes… Pour les nazis, cette supériorité était due à la « race » tandis que, pour les Français qui partageaient la même interprétation, la faiblesse de leur pays était avant tout morale (manque de volonté, de courage, de sentiment collectif). L'instituteur partage manifestement cette idéologie que l'on peut qualifier de pétainiste*[1] et de défaitiste* (puisqu'il n'évoque pas la poursuite du combat de la France libre*).

3. Jo et son frère se placent devant la vitrine du salon de leur père. Deux soldats allemands viennent se faire raser.

Pour comprendre cette scène, il faut évidemment être attentif à l'affiche dans la vitrine qui précise qu'il s'agit d'une « entreprise juive ». Une ordonnance allemande d'octobre 1940 a effectivement imposé aux entreprises juives en France d'afficher à l'intérieur de leurs vitrines des pancartes jaunes avec l'inscription en caractères noirs  : « Jüdisches Geschäft » (entreprise juive). En se plaçant devant la vitrine, Jo et son frère cachent évidemment cette pancarte, et les deux soldats allemands ne se rendent donc pas compte qu'ils entrent dans un salon de coiffure « juif ». Ils se permettent même d'accuser les Juifs d'avoir provoqué la guerre avant que le père de Jo ne leur fasse remarquer que tout le monde dans le salon est juif.

4. Les Allemands imposent le port de l'étoile jaune. Jo demande à son père : « Tu crois qu'ils se vengent parce qu'on les a embêtés au salon ? »

Jo pense que ce sont les soldats allemands venus au salon qui se vengent. Bien entendu, il raisonne comme un enfant sans comprendre que ce ne sont pas deux soldats isolés qui ont pris cette décision. Ce sont les plus hautes autorités nazies à Berlin qui ont imposé cette mesure en France mais également dans d'autres pays occupés et en Allemagne. Et ces autorités n'avaient évidemment pas eu connaissance de l'incident au salon. C'est par antisémitisme, par haine des Juifs, qu'elles ont pris cette mesure et d'autres de plus en plus graves*.

5. À l'école, on accuse Jo et son frère d'être des « youpins » et d'avoir « crucifié le petit Jésus ».

Youpin est, on le sait sans doute, une injure antisémite courante en France dans l'entre-deux-guerres. Par ailleurs, il faut savoir qu'il y a dans la tradition chrétienne un courant antisémite qui a été plus ou moins actif selon les époques. Certains chrétiens reprochaient aux Juifs de ne pas vouloir reconnaître Jésus comme le Messie et de refuser de se convertir. En outre, selon le Nouveau Testament, Jésus aurait été condamné à mort par un tribunal religieux juif (avant d'être condamné par les Romains). Bien entendu, l'accusation antisémite d'avoir crucifié « le petit Jésus » est absurde puisque Jésus lui-même était juif (et qu'il avait 33 ans lorsqu'il a été mis à mort…). Enfin, il est complètement absurde et injuste d'accuser des enfants d'un crime qui aurait été commis il y a près de deux mille ans.

6. Après l'école, Zérati, un petit gamin, échange l'étoile jaune de Jo contre un sac de billes. Jo lui dit : « Ce n'est pas qu'une étoile, c'est aussi une cible ».

Pour le gamin qui veut l'étoile jaune de Jo, c'est une espèce de décoration, un accessoire vestimentaire qui lui plaît, mais il ne comprend pas qu'il s'agit d'un signe stigmatisant, dénigrant et surtout dangereux pour ceux qui sont obligés de le porter. C'est évidemment ce que veut dire Jo : avec cette étoile, les Juifs sont facilement repérables et les Allemands pourront plus facilement les arrêter[2]. Les Juifs sont la cible de la politique antisémite des nazis.

7. À la maison, le père de Jo parle de Papi Jacob et des pogroms en Russie.

Les nazis ont persécuté les Juifs de manière terrible, provoquant un génocide de plus de 5 millions de personnes*. Mais l'antisémitisme était largement répandu dans de nombreux pays européens depuis la seconde moitié du 19e siècle, en France (avec l'affaire Dreyfus) mais également en Autriche, en Pologne ou en Russie. Dans ce pays, à l'époque tsariste (avant la Première Guerre mondiale), il y a eu de nombreux pogroms : il s'agissait d'attaques violentes contre les quartiers (ou les villages) juifs qui étaient dévastés, de nombreuses personnes étant par ailleurs blessées ou tuées. Ces pogroms étaient le fait généralement de membres de la population locale, d'agitateurs mais également de certains responsables politiques antisémites. De manière générale, les autorités russes du Tsar ne s'opposeront pas à ces actions destructrices et seront même soupçonnées parfois de les encourager. De telles violences provoqueront une forte émigration dans la communauté juive (estimée à l'époque en Russie à environ 5 millions de personnes) : beaucoup de familles partiront vers l'Europe occidentale, en France notamment, ainsi qu'aux États-Unis. On comprend donc que le père de Jo ait été marqué par les souvenirs de son père et qu'il compare la situation en Russie à l'époque des pogroms avec ce que les nazis sont en train de mettre en place en France occupée.

8. Le père annonce aux enfants qu'ils vont devoir passer en « zone libre ».

La zone libre* était une partie de la France (dans le sud) qui n'était pas occupée par les Allemands avant novembre 42. La France était alors coupée en deux par la Ligne de démarcation* c'est-à-dire une frontière surveillée par les Allemands mais également la police française. Les enfants vont devoir faire face à deux difficultés : voyager seuls dans un pays qu'ils ne connaissent pas et franchir une frontière dangereuse.

9. Jo et son frère partent en train : lors d'un arrêt en gare, des soldats allemands vérifient les papiers et arrêtent notamment une vieille femme.

Les autorités allemandes ont pratiquement tout pouvoir en zone occupée, et ils arrêtent toutes les personnes qu'ils jugent suspectes. Pour passer de la zone occupée à la zone libre*, il faut par ailleurs disposer d'un laisser-passer (Ausweis en allemand). On ne sait donc pas qui est cette femme arrêtée ni pourquoi elle est suspecte. On peut penser que, comme Jo et son frère, elle est juive et qu'elle a peut-être de faux papiers. Mais les Allemands pourchassaient bien d'autres personnes, par exemple les opposants allemands au nazisme qui s'étaient réfugiés en France avant la guerre, mais aussi toutes les personnes appartenant à des réseaux de résistance*, les prisonniers de guerre évadés ou encore les aviateurs alliés abattus au-dessus de la France et qui essayaient de rejoindre la Grande-Bretagne (via l'Espagne le plus souvent). Bien entendu, les soldats allemands fouillaient également les sacs et bagages à la recherche d'armes, de tracts, de journaux clandestins*.

10. Au restaurant du village, il y a plein de monde.

Il est anormal qu'autant de monde se presse dans une petite auberge de village. Mais cela s'explique par le fait que ce village est proche de la Ligne de démarcation*. On peut supposer que la majorité de ces personnes sont des Juifs, des clandestins, des résistants peut-être et qu'ils ont l'intention de passer clandestinement la frontière pendant la nuit.

11. Un type à vélo propose à Jo et à son frère de les faire passer en zone libre pour 1000 francs.

Les habitants du village près de la Ligne de démarcation* connaissaient évidemment les lieux. Ils pouvaient donc plus ou moins facilement faire passer la Ligne à de petits groupes de clandestins, mais cela comportait néanmoins des risques (une telle action était considérée par les Allemands comme un acte de résistance*). La majorité des passeurs agissaient dès lors pour l'argent, mais les prix variaient évidemment considérablement. Souvent ils abusaient de personnes désemparées, en fuite, prêtes à payer très cher pour passer en zone libre. En outre, ces fuyards ne savaient pas à qui ils s'adressaient : les supposés passeurs pouvaient les abandonner n'importe où, ou même les livrer aux Allemands. Jo et son frère ont donc eu la chance de tomber sur quelqu'un qui leur a fait payer un prix raisonnable et qui les a bien amenés en zone libre*.

12. La nuit, Jo et son frère voient passer un camion avec des soldats allemands qui inspectent les fourrés.

Les Allemands décrètent en France occupée un couvre-feu, qui interdit toute circulation entre 23 heures (minuit à Paris) et 6 heures du matin. Les habitants doivent en outre occulter les fenêtres avec du papier foncé pour éviter les bombardements alliés. Les Allemands considèrent donc toute personne circulant la nuit comme suspecte et elle doit être munie d'un laisser-passer (certaines personnes, par exemple des médecins appelés en urgence, pouvaient circuler pour autant qu'elles soient munies d'un laisser-passer). C'est donc à cause du couvre-feu que les soldats allemands recherchent les personnes éventuellement cachées dans les fourrés.

13. En zone libre, Jo et son frère évitent les grands routes. Certaines personnes les prennent en camion, mais « tout le monde avait peur ».

La zone libre* est bien mal nommée : le maréchal Pétain* y a établi un gouvernement autoritaire qui collabore largement avec les Allemands. Toutes les personnes suspectes, Juifs mais aussi étrangers, opposants politiques, peuvent être arrêtées et envoyées dans des camps* en zone libre où les conditions de vie sont terribles. Certaines activités comme le marché noir sont également réprimées. Toutes ces mesures répressives vont s'accentuer au fil des mois, ce qui explique que, même en zone « libre », « tout le monde avait peur ».

14. À Nice où arrivent Jo et son frère, il y a des soldats italiens.

Dès la défaite de la France en juin 40, les troupes italiennes*, alliées des Allemands, occupent une petite partie du territoire français (notamment Menton). En novembre 42, quand les Allemands envahissent* la zone libre, les Italiens élargissent leur zone d'occupation pratiquement jusqu'au Rhône et en particulier à Nice. Les Italiens étaient donc bien des occupants mais moins redoutables que les Allemands, notamment pour les Juifs qui n'étaient pas visés par une politique antisémite meurtrière comme celle des nazis.

[Les autres commentaires sont disponibles dans le dossier imprimé.]


1. Ces notions historiques font l'objet de plus longs développements dans l'animation proposée dans la suite de ce dossier (animation 4 dans le dossier imprimé, non disponible sur cette page web). Dans les commentaires qui suivent, on a marqué d'un astérisque les notions historiques qui sont exposées dans cette partie du dossier.

2.Avant d'imposer en mai 42 le port de l'étoile jaune, les autorités allemandes avaient obligé en septembre 1940 les Juifs à se faire recenser*. C'est grâce à ces listes de recensement (avec noms et adresses) qu'ils pourront ensuite arrêter les Juifs et les déporter. Le port visible de l'étoile jaune a marqué l'esprit d'un enfant comme Jo mais le recensement était sans doute une mesure plus grave et aux conséquences plus dramatiques (on pouvait arracher une étoile, pas détruire des listes qui étaient aux mains des autorités françaises ou allemandes).


Tous les dossiers - Choisir un autre dossier