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Avec Les Chevaux de dieu (2012), Nabil Ayouch nous plongeait déjà dans la banlieue pauvre de Casablanca, dans le quartier de Sidi Moumen, où avaient grandi les jeunes enrôlés pour perpétrer les attentats meurtriers de la capitale marocaine en 2003. Près de 20 ans après, si Sidi Moumen est toujours un quartier pauvre, un centre culturel y a poussé qui accueille les jeunes de la région désireux de s’essayer à différentes disciplines artistiques. Anas, un ancien rappeur, va pousser la porte du centre et proposer de transmettre aux jeunes ses connaissances liées à la pratique du hip-hop, une discipline artistique transversale qui touche à de bien nombreux modes d’expression : de l’écriture à la danse, en passant par le beat boxing ou encore le graff. À la frontière entre documentaire et fiction, Haut et fort retrace un authentique parcours de transmission en créant et mettant en scène des personnages représentant et exprimant chacun à leur manière les aspirations et les com- bats de la jeunesse marocaine contemporaine, 10 ans après la révolution des Printemps arabes. Dans ce dossier, qui d’adresse en particulier aux enseignants du secondaire, nous proposons quelques pistes pour continuer à exploiter en classe la vision du film, les émotions et réflexions qu’il aura suscitées chez les élèves.