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affiche du dossier 120 battements par minute

Thématiques abordées

Éthique, éducation, moeurs,Société,Sciences, techniques, environnement,Histoire,Politique

Aspects du film analysés

Sens du film,Réactions, émotions, point de vue des spectateurs

Mots-clés

sida
santé
maladie
mort
deuil
amour
combat
politique
éducation
prévention

120 battements par minute

de Robin Campillo

  • Indication
    France, 2017, 2h15
  • Genre
    Drame/Comédie, Film à dimension sociale
  • Public scolaire
  • Langue
    version originale en français
  • Format
    28 pages, 210 x 297, 6.30€
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Au début des années 90 en France, en pleine épidémie du Sida, le groupe militant Act Up intervient dans la vie publique de multiples façons, que ce soit pour une meilleure prise en charge de la prévention par les responsables politiques, pour un accès facilité aux médicaments en cours d’essai ou simplement pour secouer l’indifférence d’une opinion publique qui croit encore que seuls des « marginaux » — homosexuels, transfusés, prisonniers, héroïnomanes… — sont concernés par la maladie.
Avec son film 120 battements par minute, c’est un véritable portrait de groupe que propose Robin Campillo, qui s’inspire ici de sa propre expérience militante, même s’il s’attache plus particulièrement à certains personnages dont il va suivre le parcours. Et la vie du groupe est traversée par sa volonté farouche d’agir, ses questionnements, ses conflits aussi, son désir de secouer l’apathie sinon l’indifférence générale, l’effervescence de ses actions spectaculaires, l’émotion aussi devant la maladie qui tue inéluctablement autour de soi ou qui vous tue…

Le dossier consacré au film 120 battements par minute s’adresse aux enseignants et aux animateurs qui souhaitent aborder ce film avec un large public. Il comprend deux grandes parties.
La première propose de revenir sur la vision du film avec les spectateurs à la fois pour recueillir leurs impressions et pour partager leurs réflexions à son propos. Il s’agira notamment de s’interroger sur la volonté du cinéaste Robin Campillo de mettre en scène ces événements non pas sur le mode du documentaire mais sous la forme d’une reconstitution fictionnelle. Quel impact ce choix a-t-il notamment sur les spectateurs ? À qui s’adresse ce film ? Quel est son propos, sa portée, ses intentions, alors que l’épidémie du sida est aujourd’hui contenue (du moins dans les pays occidentaux), même si le nombre de contaminations par le virus VIH reste inquiétant.
Une seconde partie reviendra, à travers le film et notamment les différentes actions menées par Act Up qui y sont évoquées, sur la notion de santé publique et plus particulièrement d’éducation à la santé. L’épidémie du sida a vu sans doute, pour une des premières fois, des malades intervenir de façon politique — au sens le plus fort du terme — sur le traitement médical mais aussi social, symbolique, économique, médiatique… d’une maladie. Si cette intervention n’a pas mis fin au rôle des experts (chercheurs, médecins, pharmacologues…) ni à celui du pouvoir politique, elle a sans doute modifié l’équilibre et les relations entre les différents intervenants et modifié l’image des « patients » désormais capables de peser sur des choix dont ils sont les destinataires. En cela, le film doit nous pousser, en tant que citoyens, à une réflexion sur ce qu’est ou doit être la santé publique.


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