adoption
Corée
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Belgique
1970. Un enfant abandonné est trouvé dans une rue de Séoul. Après un examen médical, il est « approuvé pour adoption ». C’est ainsi que Jung arrive à l’âge de cinq ans, dans une famille belge qui compte déjà quatre enfants. Avec eux, il va grandir, apprendre le français et faire les 400 coups ! Mais entre les petits événements cocasses qui jalonnent son parcours pointent parfois des sentiments de doute et de déracinement. À l’adolescence particulièrement, Jung s’interroge sur sa place dans sa famille d’adoption mais aussi sur ses parents biologiques, dont il ne sait pas qui ils sont ni ce qu’ils sont devenus.
Cette histoire, Jung, devenu adulte et dessinateur, l’a racontée en BD. Elle est aujourd’hui adaptée au cinéma, dans ce film qui mêle habilement séquences animées et quelques images en prises de vue réelles, qui ont une portée documentaire. Le film réussit ainsi à nous faire ressentir de l’intérieur ce que vivent les enfants adoptés. En même temps, les questionnements de Jung (et parfois ses errements) peuvent parler à un très large public. Aussi drôle qu’émouvant, ce dessin animé pourra susciter une exploitation riche et diversifiée, tant par ses thèmes que par son esthétique.
Les animations présentées dans ce dossier pédagogique s’adressent notamment aux enseignants de la fin du primaire et du premier degré de l’enseignement secondaire, ainsi qu'à leurs élèves, entre dix et quatorze ans environ. Elles retiendront également l'attention des éducateurs en éducation permanente dans la perspective notamment d'un dialogue inter-générationnel.
Leur objectif est d’amener les jeunes participants à réfléchir aux principales dimensions du
film : le parcours de Jung, ses souvenirs, ses états intérieurs, mais également les particularités du graphisme et de la bande son ou encore l'évocation du phénomène très particulier de l’abandon d’enfants en Corée.