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Gerry et Sewell, deux adolescents des quartiers populaires de Newcastle, rêvent d'assister aux matches de football qui embrasent régulièrement le stade de leur ville. Un jour, ils décident de se lancer un défi invraisemblable et de réunir l'argent nécessaire à l'achat de deux cartes d'abonnement - soit l'équivalent d'environ 1500 euros - qui leur donneraient accès au stade pour toute la saison. De petits boulots en menus larcins, Gerry et Sewell réussissent à faire rentrer la monnaie dans la boîte à biscuits qui leur sert de tirelire. Leur rêve commence ainsi à se transformer en espoir, et ce malgré les difficultés de la vie, malgré les contretemps et les mauvaises surprises...
Au-delà de deux portraits d'adolescents, Mark Herman montre dans Newcastle boys "l'après fermeture" des mines dans le nord-est de l'Angleterre en mesurant son impact sur la nouvelle génération. Il met notamment en évidence la dégradation du tissu social qui se répercute au sein même des familles et qui constitue par ailleurs un facteur de rupture entre les jeunes et des institutions comme l'école.
Pour raconter ce rêve d'adolescents qui se heurtent sans cesse aux écueils de la vie - la misère et la violence principalement -, le réalisateur a choisi un mélange de drame et d'humour qui donne à l'histoire beaucoup de légèreté et une profonde dimension humaine. Le dossier s'adresse aux enseignants du secondaire qui verront ce film avec leurs élèves (entre onze et quinze ans environ).
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