Principalement connu pour son film Kirikou et la sorcière, Michel Ocelot revient avec Ivan Tsarevitch et la princesse changeante, un film d’une beauté et d’une poésie à couper le souffle.
On pénètre dans la chaleur et l’obscurité d’une salle de cinéma, en dehors des bruits de la ville et des klaxons. Une jeune fille, un jeune garçon et un homme, dont le métier semble être projectionniste, imaginent des scénarios. Ils parlent des contes traditionnels « De tout temps, les humains ont représenté leurs peurs diverses en inventant des monstres »…
Nous quittons alors la salle de cinéma pour découvrir quatre histoires venues d’ailleurs, inspirées de l’art oriental et inventées par nos deux jeunes gens : La maîtresse des monstres, L’écolier-sorcier, Le mousse et sa chatte, ainsi qu’Ivan Tsarevitch et la Princesse Changeante.
Façon théâtre d’ombres, avec ces silhouettes noires qui apparaissent dans des décors flamboyants, Ocelot prouve une nouvelle fois que le travail de création d’un film d’animation est l’apanage de véritables artistes.
Cette technique n’enlève rien aux expressions des personnages, au contraire elle les révèle par la gestuelle et les expressions verbales. Un univers à découvrir sans hésiter !