La première réalisation de Murnau à Hollywood, où la Fox l’avait attiré en lui promettant des moyens supérieurs à ceux qu’il avait en Allemagne. Il en fit un excellent usage, transformant en fresque lyrique un drame conjugal.
Le bonheur rayonnant d’un couple de paysans est menacé par une vamp toute de noir vêtue. Mais, à l’occasion d’une fuite vers la grande ville et ses joyeuses attractions, un sursaut de félicité réunit le mari et sa femme. À nouveau amoureux, ils rentrent chez eux quand s’élève la tempête…
C’est la première réalisation de Murnau à Hollywood, où la Fox l’avait attiré en lui promettant des moyens supérieurs à ceux qu’il avait en Allemagne. Il en fit un excellent usage, transformant en fresque lyrique un drame conjugal simple comme bonjour.
Tout en opposant sentiments purs et séduction vénéneuse, fidélité rassurante et dangers de la passion possessive, L’aurore se garde d’être une fable moraliste. Ce qui intéresse Murnau, ce sont les forces qui dominent l’homme et peuvent le faire sombrer dans les ténèbres ou le ramener à la lumière. Il inscrit ses personnages dans des plans composés comme des tableaux, et parfois même inspirés directement de certains peintres, notamment Edvard Munch.