Pas de séances programmées pour ce film dans nos salles pour l'instant.
Inès est l’employée du mois, tous les mois, sans le salaire qui va avec. Sous le regard désabusé de la nouvelle stagiaire Mélody, Inès prend conscience de sa situation et change de méthode : nettoyage radical
Inès, 45 ans, a beau se comporter comme l'employée modèle dans son entreprise de vente de produits nettoyants, elle n'a jamais été reconnue ou payée correctement. Sous le regard blasé de Mélody, la jeune stagiaire, elle décide de réclamer à Patrick, son chef, sa première augmentation. Mais la situation dérape, Mélody essaie d'intervenir ; Patrick finit le crâne brisé. L'accident ressemble à un crime. Que faire ? Ce qu'Inès sait faire de mieux : nettoyer.
Pour son premier long métrage, Véronique Jadin a eu la chance d’être très libre artistiquement. Sous le couvert de la comédie, elle instille, à sa manière, une réflexion sur la fameuse zone grise et la notion de consentement ; et propose deux héroïnes qui se révèlent à elles-mêmes et prennent la tangente, pour mieux se libérer de la domination masculine.
On retrouve également dans son film des références aux comédies politiques mais absurdes comme celles de Delépine & Kervern ou Dupontel.
Et la cinéaste soigne son casting : éclectique aux physiques savoureux.
L’Employée du mois est un condensé d’humour déjanté et loufoque empreint d’une certaine belgitude qui invite indéniablement à se poser la question : « Peut-on rire de tout ? ».
Quelle que soit la réponse, cette comédie a le mérite de dénoncer les inégalités salariales et invite les femmes à renverser le rapport de domination. Une fiction permettant de savourer la joie des héroïnes dans leur pétage de plomb.
De l’argent ! Du pouvoir ! De l’ivresse !
