Cette œuvre culte fonctionne comme un objet presque indépendant de la série télé dont elle est le prequel, notamment par sa mise en forme : condensée, plus violente et plus ouvertement terrifiante
Une petite ville bien tranquille, nichée au creux d’une vallée. Population : 51 201 habitants. Une mort mystérieuse, un journal secret, un pacte, un double et une bague maléfique. Des rêves, des hallucinations, des prémonitions. Des amours sans lendemain, une chambre rouge, des lignes blanches, une lycéenne en socquettes qui achève de brûler sa vie… Là où la brume et le rêve procurent toujours un certain moelleux à la série, le film ne ménage personne et affronte dramatiquement tous ses démons : drogues dures, délires paranoïaques, possession, sexualités dangereuses et traumatismes enfouis. Voilà l’univers fascinant de Twin Peaks : Fire Walk with Me.