Génie de la parodie n’ayant jamais froid aux yeux, Mel Brooks s’attaque ici à la première trilogie Star Wars. Il signe une odyssée de l’espace hilarante qui demeure une référence du genre, truffée de gags et de caricatures bien trempés. Que la farce soit avec vous !
Dans une galaxie lointaine vit une race d’êtres égoïstes et belliqueux appelés les Spaceballs. Ayant dilapidé leurs ressources d’air pur, ils décident d’attaquer la planète Druida et de kidnapper la fille du roi Roland, Vespa, pour s’approprier l’atmosphère de la paisible planète. Mais la princesse Vespa promise au soporifique Prince Valium vient de s’enfuir avec sa nounou-robot Dot Matrix. Poursuivie par Lord Casque noir, un avorton au casque démesuré, elle est capturée sur l’ordre du président de la galaxie Spaceballs, le très méchant Skroob…
Produit par Mel Brooks et co-écrit avec Thomas Meehan, ce chef-d’œuvre du genre connut un grand succès lors de sa sortie en salles et est depuis devenu un classique. Après le succès de La Folle Histoire du Monde – son septième film en 13 ans –, Mel Brooks s’octroie six ans de vacances. Il revient sur le devant de la scène en 1987 avec cette réjouissante parodie de La Guerre des Étoiles, peuplée de clins d’œils à Star Trek, Alien, La Planète des singes (pour le final), et même Lawrence d’Arabie... mais c’est le triomphe planétaire de George Lucas qui fournit l’essentiel des gags et des personnages du film. Mel Brooks s’offre d’ailleurs deux rôles, celui de Yogurt, mentor caustique qui n’est pas sans rappeler Yoda, et celui de l’infâme président Skroob. Ce sont surtout feu John Candy (dans le rôle du compagnon mi-homme mi-chien, Beurk), Rick Moranis (invraisemblable Lord Casque Noir, cupide et infantile à souhait) et Daphné Zuniga (en princesse Vespa qui rappelle étrangement la princesse Leia) dont on retiendra les performances.