Medias
Journal & grilles Appli mobile Newsletters Galeries photos
Medias
Journal des Grignoux en PDF + archives Chargez notre appli mobile S’inscrire à nos newsletters Nos galeries photos
Lancer la bande-annonce
Bande-annonce
affiche du film Le bon, la brute et le truand

Prochaines séances

Pas de séances programmées pour ce film dans nos salles pour l'instant.

Le bon, la brute et le truand

  • Titre original
    Il buono, il brutto, il cattivo
  • Réalisé par
    Sergio Leone
  • Interprété par
    Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef
  • Distributeur
    Park Circus
  • Langue
    italien, anglais
  • Pays d'origine
    Italie
  • Année
    1966
  • Durée
    3:00
  • Version
    Version originale sous-titrée en français
  • Date de sortie
    2019-11-25

Sergio Leone conclut sa « trilogie du dollar » avec ce chef-d’œuvre du western-spaghetti. Une épopée pleine d’insolence, entre la commedia dell’arte et la tragédie, transcendée par la mythique bande originale d’Ennio Morricone

L’homme sans nom (Clint Eastwood) était seul contre tous dans Pour une poignée de dollars, épaulé par Lee Van Cleef dans Et pour quelques dollars de plus. Il s’appelle désormais Blondin et croise sur son chemin une brute froide, Sentenza, (de nouveau Lee Van Cleef) et un voleur mexicain, Tuco, formidablement interprété par Eli Wallach.

Leone lance ses trois aventuriers dans une rocambolesque chasse au trésor. Le bon, la brute et le truand, œuvre transitoire dans la filmographie de Leone et à ce titre extrêmement riche, oscille en permanence entre deux pôles : un pôle comique, hérité de la commedia dell’arte, introduit par les bouffonneries du truculent Tuco et un pôle tragique, puisque les marionnettes de Leone s’agitent dans la tourmente de la guerre de Sécession. Le film constitue la première véritable intrusion d’une page refoulée de l’histoire des États-Unis dans un film de Leone, habité par ses rêves d’Amérique et de cinéma mais aussi ses souvenirs du fascisme.

Le cinéaste poursuivra cette relecture transversale de l’Histoire en montrant les dessous honteux de l’édification d’un pays (Il était une fois dans l’Ouest), les massacres de populations civiles de la Seconde Guerre mondiale transposés lors de la Révolution mexicaine (Il était une fois… la révolution) ou la naissance des liens entre le gangstérisme et la politique (Il était une fois en Amérique).

Fiche PDF du film