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Bande-annonce
affiche du film Midsommar

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Midsommar

  • Réalisé par
    Ari Aster
  • Interprété par
    Florence Pugh, Jack Reynor, Will Poulter, William Jackson Harper
  • Distributeur
    KINEPOLIS DIST.
  • Langue
    anglais, suédois
  • Pays d'origine
    États-Unis
  • Année
    2019
  • Durée
    2 h 20
  • Version
    Version originale sous-titrée en français
  • Date de sortie
    2019-07-31

Ari Aster, révélé grâce à Hérédité, un premier long métrage angoissant qui avait créé la sensation, poursuit son œuvre cauchemardesque à la mise en scène chirurgicale

Au moment de rédiger ces lignes, Midsommar est toujours en post-production et, parmi le peu de privilégiés ayant déjà pu voir le film, l’un d’eux excite particulièrement la toile par ses propos encenseurs : Jordan Peele. Le réalisateur des excellents Get out et Us affirme que Midsommar est un film-somme, que tout film d’horreur lui succédant devra composer avec lui, et qu’il y a découvert, bouche bée, des images figurant parmi les plus atrocement dérangeantes vues dans un long métrage…

Ce nouveau film du réalisateur d’Hérédité, que nous vous avions proposé à Liège l’été dernier, semble tout aussi génialement perturbant. Les personnages, toujours en proie à une folie grandissante, sont interprétés par un casting de jeunes acteurs aux carrières prometteuses, dont Florence Pugh (la révélation de The young lady). À l’instar d’Hérédité, le point de départ de l’histoire est le deuil.

Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de sa compagne, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis dans un festival qui n’a lieu qu’une fois tous les nonante ans, dans un village suédois isolé. Ils sont accueillis par une communauté dont l’apparence parfaite cache une sacrée part obscure – on comprend vite, grâce à la bande-annonce, qu’elle s’adonne à des rituels païens d’une cruauté innomable. La dichotomie entre l’horreur du propos et son cadre ultra lumineux (en Suède, le soleil se couche peu ou pas du tout durant l’été), où dans des tenues blanches et fleuries, les membres de la communauté dansent en rondes dans les prés, laisse présager une critique acerbe sur les dysfonctionnements des groupes humains et des sectes en particulier. Considéré par Aster lui-même comme un « Magicien d’Oz pour pervers », nul doute que ce Midsommar sera LE film d’horreur de l’été !


LES GRIGNOUX

Fiche PDF du film