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Un film d’horreur produit par A24, c’est toujours un gage de qualité et l’assurance de vivre une expérience visuelle et narrative hors des sentiers battus. Réalisé par Alex Garland (Ex Machina, Annihilation), Eux embarque son héroïne dans la belle campagne anglaise, là où elle vivra une expérience hallucinante. Frissons garantis !
À la suite du suicide de son mari, Harper se retire seule dans la belle campagne anglaise, espérant trouver un endroit paisible pour se rétablir. Mais quelqu’un ou quelque chose dans les bois environnants semble la traquer… Un homme (ou une entité diabolique ?), toujours le même mais sous différentes formes (un prêtre, un policier, un barman, et même un enfant), apparaît constamment sur son chemin. Ce qui n’est au départ qu’une crainte latente devient un cauchemar total, hanté par ses souvenirs et ses peurs les plus sombres, donnant à ce coin de campagne des allures de purgatoire.
Le cinéma d’horreur prend toujours un malin plaisir à inscrire ses intrigues dans des cadres a priori tranquilles, où le personnage principal se retrouve seul, livré à lui-même, face à une menace de plus en plus concrète. Nous n’avons pas encore vu le film, mais la bande-annonce, visuellement époustouflante et flippante, ainsi que sa sélection cannoise donnent franchement envie d’y croire, d’autant plus que le film est issu de l’excellente bannière A24, maison de production-référence en matière de cinéma d’horreur arty (elle est derrière les films It Comes at Night, Hérédité, Midsommar…).
Le nouveau projet de l’auteur du film de science-fiction Ex Machina et du thriller fantastique Annihilation, le britannique Alex Garland, laisse présager un film inventif qui, dépassant les conventions d’un scénario classique, laissera libre court à des idées et délires qui sauront nous faire frissonner. Le rôle principal d’Harper est tenu par Jessie Buckley, qu’on a pu voir récemment dans The Lost Daughter, tandis que Rory Kinnear, à l’affiche des meilleures séries anglaises de ces dernières années (Black Mirror, Penny Dreadful, Years and Years), prête ses traits au personnage effrayant et protéiforme du monstre.
LES GRIGNOUX
