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À partir d’un pitch on ne peut plus loufoque – un apprenti chanteur se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé et se fait connaître grâce à leurs tubes –, Danny Boyle signe une comédie délirante, pleine de punch, bercée par les plus gros succès des quatre garçons dans le vent
Et si les Fab Four n’avaient jamais existé ? Dans Yesterday, le réalisateur de Trainspotting et Slumdog millionaire raconte l’histoire de Jack, un jeune chanteur un peu loser dont la vie va changer suite à un malheureux accident de la route et à une mystérieuse panne de courant mondiale.
Jack se réveille alors dans un univers où personne ne connaît les Beatles et leurs mythiques chansons… À part lui.
Alors qu’il entonne Yesterday à la guitare, tout le monde autour de lui semble subjugué par cette fabuleuse balade… L’a-t-il écrite lui-même ? D’où vient-elle ? Abasourdi par cette demande, Jack répond, sceptique, qu’il s’agit « d’une des plus grandes chansons jamais écrites… »
Une rapide recherche sur Google confirme ce qu’il n’osait imaginer : aucune trace de Lennon, McCartney et consorts sur la toile !
Une idée germe alors dans la tête de Jack : s’il est le seul à se souvenir de leurs chansons, ne pourrait-il pas se les approprier, les faire connaître au grand public et peut-être devenir enfin une star ? Mais parviendra-t-il à composer avec ce sentiment désagréable d’être un escroc, façonnant sa popularité sur des mélodies qui ne lui appartiennent pas ?
Danny Boyle et son coscénariste Richard Curtis (Quatre mariages et un enterrement, Love actually ou encore Good morning England) ont eu l’idée de génie d’imaginer ce pitch abracadabrant qui aborde en filigrane les mystères de l’inspiration musicale.
La bande-annonce – qui nous montre, entre autres, une scène où une productrice de musique suggère à Jack de changer les paroles de Hey Jude en Hey Dude (« Hé mec ») parce que ça sonne mieux – ne fait que nous convaincre de l’hilarité du registre sur lequel Boyle et Curtis ont choisi de traiter cette comédie populaire estivale qui, on l’espère, vous emballera autant que nous le sommes !
LES GRIGNOUX
