Pas de séances programmées pour ce film dans nos salles pour l'instant.
Une comédie douce-amère et touchante autour de l’improbable rencontre entre un adolescent légèrement « oui-autiste » et un non-autiste, entraîneur de foot. Une belle surprise plus fine qu’il n’y paraît de prime abord.
Film visible uniquement dans nos cinémas liégeois
Vincent mène la « belle » vie : entraîneur de foot renommé dans une équipe de futurs champions, il est sur le point de signer un nouveau contrat et de s’envoler pour la Chine. Sans attaches, avec du pognon et de la reconnaissance, on peut dire sans forcer que le type n’a pas appris à être très attentif aux autres et franchement, il a souvent des airs de beauf horripilant, avec sa piscine payée par le club et ses nanas interchangeables. Pas le genre de gars dont on a a priori envie de sonder la profondeur de l’âme.
Alors que tout roule et un peu plus, Vincent est appelé par un hôpital : sa mère vient d’y être admise et le réclame. Mais sa mère, il ne l’a plus vue depuis des années, et il s’en fout bien qu’elle soit hospitalisée. C’est donc avec beaucoup de distance qu’il se rend à son chevet, où la daronne n’arrête pas de répéter « Léo est tout seul, il faut s’occuper de Léo ». Sans comprendre de quoi il retourne, il va faire un tour du côté de la « maison » familiale (en fait une imposante bâtisse, on est indéniablement chez les « bien-nés ») et en trois coups de cuiller à pot, se retrouve pour quelques jours avec un ado sur les bras, un jeune gars paniqué de devoir changer d’univers et aux comportements particuliers pour quiconque n’est pas familier du monde de l’autisme.
Pour Vincent, c’est une gageure de prendre en charge le môme et il ne se gêne pas pour le lui faire sentir. Léo se recroqueville dans sa passion : les échecs, dont il est un joueur particulièrement doué. Un matin, faute de mieux et un peu gêné du gosse, Vincent l’emmène au stade et le laisse jouer aux échecs dans les gradins. Lorsqu’il demande, l’air de rien, à Léo ce qu’il pense réellement du foot, le garçon lui répond sans ambages : ce sport est d’une simplicité presque affligeante. Piqué au vif, Vincent se met en tête de lui démontrer les subtilités du foot voire de le laisser jouer… Histoire qu’il se rende compte de la beauté et de la complexité du jeu, une fois sur le terrain. Et qui sait, le garçon pourrait peut-être… y prendre goût ?