Dans la lignée des adaptations d’Agatha Christie réalisées par Pascal Thomas (Mon petit doigt m’a dit…) et du film à succès À couteaux tirés sorti il y a deux ans, voici le nouveau polar coloré du printemps !
Jeanne Chardon-Spitzer (Alice Pol), brillante architecte, se voit confier la réhabilitation du somptueux manoir des Daguerre, étrange famille à la tête d’un empire du jeu de société. Quand César, le patriarche, est retrouvé assassiné en pleine murder party (une sorte de jeu de rôle grandeur nature), Jeanne est entraînée dans un jeu d’enquête grandeur nature pour démasquer le meurtrier.
Papier peint fleuri, mobilier pittoresque et costumes chatoyants, rien n’a arrêté le réalisateur Nicolas Pleskof pour construire le décor parfait qui accueille son intrigue à tiroirs écrite avec la scénariste Elsa Marpeau, créatrice de la série télévisée à succès Capitaine Marleau.
Je voulais faire un « whodunit » (littéralement « qui l’a fait ? »), genre que j’adore, et une comédie pop et trash sur la famille. La famille est un terrain de fiction passionnant pour tout ce qui relève de la névrose ! C’est à la fois le lieu de l’amour, un cocon qui rassure, et en même temps, l’espace névrotique originel qui conjugue désirs réfrénés, secrets atroces et non-dits. L’idée du film m’est donc venue assez naturellement, puisque le « whodunit » est le genre parfait pour enfermer des familles et les confronter aux pires vérités. C’est par ailleurs un style cinématographique qui autorise les univers antidatés, atemporels, où je m’épanouis bien plus que dans un environnement réaliste. C’est en m’appropriant ces codes que j’ai réussi à créer une enclave pop et à parler de la famille de la manière la plus outrée qui soit !
NICOLAS PLESKOF, réalisateur