Pas de séances programmées pour ce film dans nos salles pour l'instant.
La soirée unique en ligne du jeudi 28 janvier à 20h vous est proposée en partenariat avec le Festival ImagéSanté. Achetez votre accès au film sur la plateforme virtuelle La 25ème heure (tarif unique de 6€).
Milla a 16 ans et tombe amoureuse de Moses, un garçon sauvage, rebelle, extrêmement magnétique. Mais elle est malade, et ses parents voudraient la préserver de la fougue et des déceptions qui accompagnent bien trop souvent l’amour à cet âge…
Milla propose une relecture du teen movie à tendance romantique, même si ici l’histoire de cette jeune fille prend une tournure particulière, car elle s’insère dans une configuration familiale complexe, un scénario à tiroirs où l’on explore aussi les aléas de la parentalité avec ce qu’il faut d’émotion et d’humour, malgré la gravité de la situation.
Shannon Murphy a choisi d’explorer l’horizon pop de ce récit, évitant tout épanchement larmoyant (ou juste ce qu’il faut, ce qu’on aime au cinéma). La photographie accentue les couleurs et la luminosité et donne à la ville de Sidney, où se situe l’action, des allures californiennes (les pelouses sont d’un vert brillant, les rayons du soleil ricochent sur le bitume des terrains de basket).
Le film est découpé en courts chapitres portant des titres intrigants, de brèves cursives poétiques jetées aléatoirement sur l’écran, ouvrant ainsi au spectateur un large champ d’interprétations, une balade imaginaire au sein même du film…
Milla a cet âge où la pulsion de vie est la plus forte, où l’intensité déborde de partout, mais elle doit dans le même temps faire face à la finitude de sa propre existence… Comment aimer lorsqu’on sait que l’on n'a plus rien à perdre ?
Bien qu’hyper-protecteurs, ses parents ne détiennent pas la réponse à cette question, et même s’ils considèrent d’un mauvais œil l'affection que leur fille porte à ce junky de Moses, ils ne peuvent que constater la légèreté qu’il installe dans son cœur, et se révèlent d’autant plus impuissants qu’ils bataillent eux aussi avec leurs propres démons…
ALICIA DEL PUPPO, Les Grignoux
