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Une analyse proposée par les Grignoux
et consacrée au thème
Le cinéma dans l'apprentissage du français langue étrangère

La réflexion proposée ici s'adresse en particulier aux animateurs en éducation permanente qui souhaitent utiliser le cinéma dans le cadre de l'apprentissage du français comme langue étrangère. Cette analyse suggère plusieurs pistes pour une telle utilisation.

Apprendre le français au cinéma ?

Aujourd'hui encore, le cinéma est trop souvent considéré avec méfiance par de nombreux éducateurs qui y voient surtout un moyen de distraction sans véritable intérêt pédagogique. Pourtant, il s'agit là d'un outil qui peut se révéler particulièrement utile notamment dans le cadre de l'apprentissage d'une langue étrangère.

Un film en version originale sous-titrée permet évidemment aux spectateurs d'entendre la langue étrangère en situation naturelle avec une grande variété de voix, d'intonations et parfois d'accents. On trouve ainsi dans de nombreux films des répliques « cultes » qui sont faciles à mémoriser et que les jeunes spectateurs auront un réel plaisir à répéter, même en dehors de la classe : tout le monde se souvient du « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ! » d'Arletty dans le film Hôtel du Nord de Marcel Carné (France, 1938), mais il est pratiquement possible de trouver dans n'importe quel film ce type de répliques qui font mouche et qui marquent les esprits. L'utilisation des DVD avec les sous-titres facilite le repérage de telles répliques, et il existe également sur Internet des sites entièrement consacrés à ces phrases cultes.

Par ailleurs, le cinéma est un outil de communication qui permet de découvrir un pays étranger, sa culture, ses paysages, ses manières de penser : même si ce n'est pas son propos principal, un film reflète de multiples aspects de la société environnante, de façon concrète, visuelle et pour une grande part implicite. D'autres médias comme la télévision peuvent sans doute également jouer ce rôle, mais le cinéma, dans ses meilleures œuvres, propose certainement une vision plus profonde, plus complexe et plus nuancée des différents aspects de la réalité en cause.

Enfin, et c'est peut-être le plus important, le cinéma est un objet de discussion, de débats parfois animés, d'échanges entre spectateurs qui ont généralement un avis à exprimer ou des réflexions à partager. En effet, la vision d'un film ne s'achève sans doute pas avec la fin de la projection, et, très souvent, les spectateurs éprouvent le besoin ou l'envie d'en parler avec d'autres, que ce soit d'ailleurs de façon positive ou négative. Loin de se contenter de leur seule appréciation subjective, ils souhaitent généralement échanger avec d'autres spectateurs leurs avis et impressions, confronter leur opinion avec celles d'autrui, partager leur enthousiasme ou au contraire leur dégoût avec d'autres personnes... Le cinéma peut donc être pour les enseignants un moyen d'expression orale mais aussi écrite, suscitant chez les participants un réel désir de communiquer et de dialoguer avec d'autres.

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C'est dans une telle perspective pédagogique d'utilisation du cinéma comme instrument de communication, d'expression et de dialogue que le centre culturel Les Grignoux réalise depuis plus de nombreuses années, sous le titre d'Écran large sur tableau noir, des dossiers pédagogiques sur des films récents. Ces dossiers ne sont pas destinés à être utilisés dans le cadre spécifique de l'apprentissage du français comme langue étrangère, tous les films abordés n'étant d'ailleurs pas français (ou francophones). L'ensemble du projet Écran large sur tableau noir (qui comprend également des projections de films dans des salles de cinéma dans toute la Belgique francophone) s'adresse en effet à l'ensemble des spectateurs, et les dossiers réalisés abordent différents aspects des films en cause (les personnages, le point de vue l'auteur, la dimension esthétique, la signification philosophique ou sociale...) ainsi que les thématiques susceptibles d'intéresser les éducateurs de tous horizons. Le choix des différents aspects analysés dans chaque dossier dépend toujours du film lui-même et de ses caractéristiques principales.

Méthodologie

Le film comme ensemble

Les dossiers pédagogiques réalisés dans le cadre d'Écran large sur tableau noir sont extrêmement divers dans leurs approches, mais ils supposent tous que le film envisagé ait été vu par les spectateurs dans sa totalité, de préférence dans une salle de cinéma. Par rapport à une émission de télévision par exemple qui peut être vue par morceaux, un film (comme un roman d'ailleurs) se présente en effet comme un « tout », comme un ensemble significatif dont le sens n'apparaît qu'au terme de la projection ou encore comme une œuvre résultant d'un projet intentionnel de son auteur (dans ce cas le cinéaste) qui l'a évidemment conçue dans sa globalité.

L'on propose donc de travailler avec les participants essentiellement sur leurs souvenirs de la projection en s'attachant à des aspects, des éléments ou des dimensions qui traversent une grande partie du film, sinon sa totalité. Même si des instruments comme le lecteur DVD sont aujourd'hui de plus en plus répandus, l'on ne propose qu'exceptionnellement de ne s'attacher qu'à des extraits de films, et l'on privilégie une approche globale du cinéma.

Deux instruments permettent alors de suppléer aux aléas de la mémoire individuelle. Si l'on travaille avec un groupe de spectateurs, celui-ci dispose d'une mémoire « collective » qui est en fait diverse et multiple, et qui permet de croiser ou de compléter les informations. On constate facilement que les spectateurs, selon leur culture, leur personnalité, leurs intérêts, s'attachent à des aspects différents, sont sensibles à des éléments négligés par d'autres, se souviennent également de faits ou d'aspects lorsqu'ils sont évoqués par d'autres spectateurs.

Par ailleurs, les dossiers pédagogiques d'Écran large sur tableau noir fournissent également de nombreux outils de remémoration. Il peut s'agir de simples résumés ou même d'extraits de dialogues, mais l'on préfère souvent proposer des outils plus élaborés comme des questionnaires, des schémas (du récit, des relations entre les personnages, des grandes oppositions thématiques...), des grilles d'observation ou d'analyse. Ces instruments sont à chaque fois élaborés en fonction des caractéristiques spécifiques de chacun des films, même si certaines approches similaires peuvent se retrouver dans l'un ou l'autre dossier.

Le cinéma, objet hétérogène

Si l'on privilégie une approche globale du film, les points de vue adoptés peuvent être extrêmement divers. L'on ne considère pas en effet qu'il y aurait une approche « légitime » - par exemple celle qui considérerait uniquement l'aspect esthétique du film ou qui analyserait préférentiellement le « langage cinématographique » -, et la démarche est très généralement interdisciplinaire de façon à rendre compte des principaux aspects du film envisagé.

Dans un dossier comme celui consacré à L'Enfant de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique, 2005), on propose ainsi quatre approches différentes. La première s'intéresse aux personnages du film et à leur psychologie dans la mesure où le protagoniste principal, un jeune marginal, décide de vendre clandestinement l'enfant dont sa compagne, à peine sortie de l'adolescence, vient d'accoucher : ce comportement pose évidemment question notamment pour de jeunes spectateurs qui ont tendance à poser des jugements très sommaires et à condamner violemment des comportements qu'ils jugent aberrants. C'est donc l'occasion de réfléchir de façon plus nuancée sur de tels comportements dont les motivations largement implicites leur échappent facilement.

Une deuxième approche porte sur la dimension sociale de L'Enfant qui se déroule dans une région (la Wallonie) marquée par la désindustrialisation et par la multiplication des activités informelles : même si ce contexte n'excuse évidemment pas le geste du personnage , il l'éclaire de manière significative. En troisième lieu, on revient sur la question éthique posée par les auteurs du film, qui porte sans doute moins sur la vente de l'enfant que sur le parcours du personnage et sur son revirement à la fin du film : comment expliquer ce revirement ? quels sont les événements mis en scène qui permettent de donner un sens à ce changement d'attitude de la part d'un personnage particulièrement mutique ?

Enfin, l'on suggère une approche de la dimension esthétique du film en s'intéressant à un certain nombre de traits « saillants » du film comme l'utilisation des téléphones portables, l'importance donnée à la gestuelle des acteurs, les mensonges du personnage principal, la manière de monter certaines séquences...

Ces différentes approches ne sont évidemment pas exclusives les unes des autres, et elles se croisent nécessairement à un moment ou l'autre : on doit plutôt les comprendre comme des « portes d'entrée » qui permettent de revenir sur un grand nombre d'éléments du film tout en parcourant pratiquement l'ensemble de ce film.

Le point de vue des spectateurs

Il ne faudrait pas croire cependant que les dossiers réalisés dans le cadre d'Écran large sur tableau noir proposent des modèles d'analyse de films ou des « lectures » plus ou moins érudites du cinéma. Les animations proposées laissent au contraire une large place aux réactions individuelles des spectateurs, qui sont nécessairement divers par leur culture, leur formation, leur situation sociale ou leur parcours individuel. Même si l'on reconnaît la place éminente du cinéaste ou de l'auteur du film, le cinéma est un media qui ne peut pas « fonctionner » sans les réactions d'un public, qu'il soit élargi ou au contraire restreint. Un film ne laisse personne indifférent, et il est évidemment intéressant - sinon indispensable - en situation de formation de laisser à chacun l'occasion de s'exprimer à ce propos.

On remarquera d'ailleurs que ce qu'on appelle le « langage cinématographique », s'il comprend des éléments d'expression spécifique (comme le raccord visuel entre plans successifs), ne possède pas de « codes » d'interprétation (comme le code de la route ou le dictionnaire de la langue) qui permettraient de déterminer de manière univoque le sens des différents éléments filmiques : en fait, les spectateurs mettent en œuvre des processus d'inférence qu'ils possèdent déjà par ailleurs (ce qui explique qu'aucun apprentissage ne soit nécessaire pour aller au cinéma) et qui sont globalement ceux de la vie courante. La conséquence en est qu'un film est toujours ouvert à différentes interprétations, et que seule la confrontation des opinions permet de déterminer, non pas la justesse des unes ou des autres, mais leur vraisemblance générale et leur force de conviction plus ou moins grande.

Ainsi, certains dossiers peuvent suggérer certaines interprétations filmiques que des spectateurs ne seraient sans doute pas capables de produire par eux-mêmes (notamment si le français est pour eux une langue étrangère), mais qu'ils peuvent comprendre et sur lesquelles ils peuvent dès lors donner une appréciation : l'interprétation leur paraît-elle juste ou pertinente ? correspond-elle à leur propre vision du film ? ou au contraire leur semble-t-elle atypique ou trop fragile ?

De manière générale, la plupart des animations proposées comportent une part essentielle de verbalisation ou dans certains cas d'expression écrite. De manière un peu paradoxale, la compréhension d'un film passe en effet par un travail d'explicitation de ce qui a été perçu le plus souvent de manière confuse et intuitive. Dans cette perspective, la langue (orale ou écrite) reste l'outil privilégié de l'analyse filmique : c'est ce qui justifie que les dossiers réalisés dans le cadre d'Écran large sur tableau noir se présentent toujours sous une forme imprimée (même si certains documents complémentaires sont à présent disponibles sur Internet), et que les animations proposées passent essentiellement par l'expression orale ou utilisent des documents écrits (qui peuvent par exemple être photocopiés et remis aux élèves) plutôt que par des réalisations audiovisuelles (comme des DVD d'accompagnement ou de commentaires de films).

Un exemple

Pour concrétiser ces propos relativement abstraits, l'on donnera à présent un exemple d'activités proposées dans nos dossiers pédagogiques. D'après notre expérience, une des manières les plus pertinentes de travailler sur un film avec un groupe de spectateurs consiste à leur donner avant la projection une série de consignes d'observation : chacun reçoit une seule consigne, différente de celles des autres participants. Cela suppose donc que l'enseignant ou l'animateur dispose d'autant de consignes différentes qu'il y a de participants, mais, pratiquement, il est difficile de concevoir plus d'une vingtaine de consignes par film : si le groupe est plus important, certaines consignes identiques seront donc remises à deux ou trois participants.

Ces consignes seront relativement précises et porteront sur divers aspects du film, plus ou moins remarquables ou pertinents d'un point de vue pédagogique. Certaines pourront être relativement brèves et d'autres un peu plus longues, mais elles porteront toutes sur des éléments relativement précis et localisés : ainsi, le spectateur aura une tâche à remplir pendant la projection, ce qui favorisera son attention, mais cette consigne d'observation limitée ne l'empêchera pas de goûter au plaisir de voir simplement le film.

Après la projection, chaque participant sera invité à faire part à l'ensemble du groupe le résultat de ses observations. Cela permet de créer un véritable dialogue entre les participants tout en donnant un caractère vivant à la discussion dont l'objet n'a rien d'artificiel.

On constate d'ailleurs que les observations des uns et des autres, même s'ils ont reçu des consignes différentes, se croisent, se complètent et parfois se contredisent de façon très intéressante. La discussion, loin de se focaliser sur un seul aspect, permet en général d'aborder les différentes dimensions du film, une observation sur la « forme » conduisant naturellement à d'autres sur le « contenu », et inversement.

Voici un exemple de consignes d'observation qui ont été imaginées pour le film Le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès (France/Belgique, 2003, 1h58), adapté du célèbre roman de Gaston Leroux.

Quelques consignes d'observation du Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès [1]

  1. Vous savez certainement ce qu'est un gros plan : la caméra filme de manière rapprochée un visage, une main, un pied, un objet relativement petit, qui, à l'écran, occupent alors l'essentiel du cadre. Il y a quelques gros plans significatifs dans le Mystère de la chambre jaune. Essayez d'en repérer au moins un au cours de la projection.
  2. Le travail de mise en scène consiste notamment à disposer les personnages les uns par rapport aux autres tout en choisissant la position de caméra la plus judicieuse. Dans le Mystère de la chambre jaune, il y a beaucoup de paroles échangées, ce qui pourrait devenir rapidement ennuyeux sans ce travail de mise en scène. Soyez donc attentif à ces séquences qui sont, pourrait-on dire, chorégraphiées : les personnages se déplacent les uns par rapport aux autres, et la caméra accompagne de façon presque invisible ces mouvements. Essayez de repérer un exemple de ce travail de mise en scène.
  3. Le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès adopte de façon générale le ton de la comédie. Il y a cependant quelques moments où émerge une autre émotion, plus grave, plus dramatique. Pouvez-vous vous souvenir de ces quelques moments d'émotion ?
  4. L'histoire racontée dans le Mystère de la chambre jaune est apparemment très sérieuse puisqu'il s'agit d'un « crime affreux » et énigmatique qui ne sera résolu que grâce à la perspicacité du journaliste Rouletabille : pourtant, le cinéaste Bruno Podalydès a choisi de traiter tout cela avec un humour légèrement décalé. Dès le début du film, des détails parfois minuscules trahissent l'ironie du cinéaste alors que les personnages sont eux très sérieux. Prenez note, si vous le voulez bien, de l'un ou l'autre de ces détails qui, sans cela, seraient rapidement oubliés au cours de la projection.
  5. Bruno Podalydès a déclaré que son film, le Mystère de la chambre jaune, était un film sur l'enfance : pouvez-vous, lors de la projection, repérer des éléments qui, d'après vous, confirment cette déclaration ou au contraire l'infirment ?
  6. Un certain nombre de phrases sont répétées au cours du Mystère de la chambre jaune : essayez d'en noter quelques-unes.
  7. Le langage joue un grand rôle dans le Mystère de la chambre jaune : certaines phrases se signalent notamment par leur originalité, leur mystère, leur préciosité, leur élaboration. Pourriez-vous prendre note de quelques-unes d'entre elles, même de façon abrégée, de façon à pouvoir vous les rappeler à l'issue de la projection ?
  8. Le langage employé dans le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès est généralement très soutenu et parfois même à la limite de la préciosité. Mais il y a quelques ruptures de ton, presque vulgaires. Pouvez-vous prendre note de ces dernières ?
  9. Le Mystère de la chambre jaune a été publié par Gaston Leroux en 1907. Mais le film qu'en a tiré Bruno Podalydès ne se situe peut-être pas à la même époque : pouvez-vous repérer des indices qui permettent de dater avec précision l'action du film ?
  10. La musique au cinéma est toujours entendue mais rarement écoutée en tant que telle. L'exercice que l'on vous demande va à rebours de cette tendance spontanée. Essayez donc d'être attentif aux différentes musiques employées dans le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès : vous remarquerez sans doute que chacune de ces musiques (reprises plusieurs fois) correspond en général à une ambiance particulière. Prenez note d'un exemple qui vous paraît significatif.
  11. Le Mystère de la chambre jaune de Bruno Podalydès raconte essentiellement une intrigue policière où la psychologie des personnages semble relativement évidente (sauf quand ils dissimulent). Certaines réactions des personnages peuvent néanmoins surprendre le spectateur par leur bizarrerie ou leur caractère excessif : essayez de prendre note au cours de la projection de l'une ou l'autre de ces réactions - même fort brève - qui vous semble problématique.

D'autres pistes

Comme on le voit avec le Mystère de la chambre jaune, les animations proposées dans les dossiers pédagogiques d'Écran large sur tableau noir sont chaque fois spécifiques au film envisagé. Il est donc difficile de passer en revue l'ensemble des animations ainsi réalisées.

On signalera simplement que ces animations sont plus ou moins difficiles, notamment pour les élèves dont le français n'est pas la langue maternelle. Ainsi, l'on propose dans de nombreux dossiers des questionnaires à choix multiples qui sont relativement simples à compléter : il suffit de comprendre les différents items et de choisir la réponse qui parait la plus pertinente.

D'autres animations sont de difficulté moyenne comme des questions ouvertes, demandant un travail d'expression orale ou écrite.

Enfin, certaines sont d'une réelle complexité quand on demande par exemple une réflexion d'ensemble sur le film, sur son intrigue, sur les motivations (souvent cachées) des différents personnages ou sur le propos (nécessairement implicite) de l'auteur : dans ce cas, outre des pistes pour guider la réflexion, le dossier propose en encadré (facilement photocopiable) un exemple d'analyse qui pourra être soumis aux participants, soit oralement, soit par écrit.

Dans tous les cas cependant, l'accent reste bien mis sur la participation active des spectateurs et en particulier sur la diversité d'interprétation et d'appréciation des films envisagés.


1. Pour des raisons d'économie, seules onze consignes sont reprises ici : on trouvera la liste complète des vingt-cinq consignes à la page suivante.

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